Osisko-Virginia: la superfusion qui redonne espoir au Québec


Édition du 22 Novembre 2014

Osisko-Virginia: la superfusion qui redonne espoir au Québec


Édition du 22 Novembre 2014

Le dernier sourire fut celui des deux rêveurs. En 2004, ils annonçaient la découverte d'Éléonore. Une propriété qui allait s'avérer l'un des plus importants gisements du Canada et rapporter 420 millions de dollars américains à Virginia, en plus d'une redevance annuelle de 2 à 3 % des revenus.

Au milieu des années 2000, la réaction est la même du côté de Malartic, lorsqu'une jeune entreprise du nom d'Osisko s'amène, procède à des forages, et monte un projet de relance d'exploitation d'une ancienne mine qui nécessite le déplacement de plus de 200 habitations. Insensé, le projet deviendra l'un des actifs miniers les plus convoités du Canada et donnera lieu à l'une des plus grandes batailles corporatives dans l'histoire minière du Québec.

Ce que devient aujourd'hui la nouvelle Osisko

L'acquisition permet de réunir sous un même toit deux équipes de génie. L'une est spécialisée dans l'exploration (Virginia), l'autre dans la production (et pas mauvaise non plus dans l'exploration).

Elle permet aussi de faire entrer chez Osisko de nouveaux capitaux et de nouvelles propriétés à développer.

Avec une redevance de 5 % sur la production de la mine Malartic, la nouvelle Osisko devrait recevoir de 40 à 50 M$ annuellement. Lorsqu'elle fonctionnera à plein régime dans quelques années, Éléonore devrait annuellement lui fournir au moins 20 M$ supplémentaires.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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