Partir en Floride la tête en paix

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Septembre 2014

Partir en Floride la tête en paix

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Édition du 13 Septembre 2014

Révolu, le temps des aubaines

L'époque où il était possible de dénicher en Floride des copropriétés de deux chambres valant 200 000 $ US pour la modique somme de 50 000 $ US est terminée.

«Le marché a bel et bien repris depuis deux ans. Le prix des habitations augmente de 10 % à 22 % par année», soutient Sylvie Barrette, agente immobilière chez Century 21 sur le territoire de la Gold Coast depuis 14 ans.

L'indice du prix des maisons de l'agence Federal Housing Finance Agency pour la région de la Floride a remonté de 20 % depuis deux ans (voir notre graphique).

Les augmentations sont plus élevées pour les propriétés situées aux abords de la mer. Malgré cette hausse, Mme Barrette soutient que les prix restent respectables. Les Québécois peuvent encore trouver des propriétés dotées de deux chambres à partir de 150 000 $ US à distance raisonnable de la plage, soit une quinzaine de minutes.

En fait, ajoute-t-elle, il est encore possible de trouver une copropriété avec deux chambres pour environ 60 000 $ US à 100 000 $ US. «Mais à ce prix, les copropriétés se trouvent à 45 minutes de l'océan Atlantique», dit l'agente immobilière.

Elles sont situées pour la plupart dans des communautés très restrictives. Nos seulement sont-elles réservées aux personnes de 55 ans et plus, mais la location des habitations y est interdite.

En outre, ces habitations se trouvent généralement loin des terrains de golf. «Bref, ce n'est pas du tout le genre de produit qu'apprécie la clientèle québécoise», soulève l'agente immobilière qui sera présente au Salon Québec Floride présenté à la Place Bonaventure, du 19 au 21 septembre.

Malgré les prix à la hausse et le repli du dollar canadien par rapport à la devise américaine, le marché immobilier de la Floride continue de susciter l'intérêt des Québécois. «Et encore plus à l'approche du temps froid», dit Mme Barrette.

Des occasions pour les rénovateurs

Pour sa part, Mélanie Kimpton, agente immobilière chez Douglas Elliman Real Estate, est d'avis qu'il y a toujours de bonnes aubaines, notamment dans le secteur de Fort Lauderdale. Pourvu que vous soyez un investisseur apte à mener des travaux de rénovation.

«Plus de la moitié du parc immobilier résidentiel de Fort Lauderdale a été construit dans les années 1950 et 1960. Plusieurs demeures vendues entre 300 000 $ US et 500 000 $ US ont besoin d'amour. Un peu comme cela a été le cas des propriétés sur le Plateau-Mont-Royal dans les années 2000 à Montréal», souligne Mme Kimpton qui sera, elle aussi, de passage au Salon Québec Floride. Avant de s'établir à Fort Lauderdale il y a deux ans, elle travaillait justement dans ce secteur de Montréal.

«Les investisseurs entrepreneurs en construction peuvent aisément réaliser, ici, une plus-value d'au moins 20 % à 30 % sur leur investissement en moins de six mois», soutient l'agente Kimpton. Elle donne en exemple une résidence récemment achetée à 325 000 $ US. Après des rénovations de 125 000 $ US, la demeure inscrite à 625 000 $ US est en voie d'être vendue. Un produit qui intéresse les Américains en quête d'une maison clés en main.

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