Connaissez-vous les 7 clés du succès de TOMS?

Publié le 22/05/2013 à 09:56, mis à jour le 22/05/2013 à 13:33

Connaissez-vous les 7 clés du succès de TOMS?

Publié le 22/05/2013 à 09:56, mis à jour le 22/05/2013 à 13:33

3. Tirer avantage de son peu de ressources

Quand on démarre en affaires, on ne bénéficie pas de grandes ressources. Il faut improviser avec ce dont on dispose. Ce qu'a justement fait TOMS à ses débuts : «J'ai mis les premières espadrilles en vente sur un site Web fait maison, en me disant qu'il y en aurait une paire vendue par-ci, une paire par-là. Je n'avais pas prévu qu'un article dans Vogue changerait tout, du jour au lendemain : le lendemain de la parution de l'article, j'ai eu une commande de 22 000 paires, comme ça, sans prévenir, alors que je n'en avais en stock qu'une centaine! Il a fallu se retourner vite fait», raconte M. Mycoskie.

> Chercher l'inutilisé. «Il y a tout autour de nous des ressources que l'on n'imagine même pas. Des ressources disponibles, souvent même gratuites. Cela peut notamment provenir de ce que rejettent les grandes entreprises, qui ne voient pas, avec leur mode de fonctionnement, comment rendre cela profitable.»

> Plus d'argent, plus d'ennuis? «Pensez-y bien, vaudrait-il mieux pour vous qu'un investisseur vous avance un million de dollars pour lancer votre marque, ou seulement 100 000 dollars issus de vos fonds propres?»

> Couper dans le gras. «Antoine de Saint-Exupéry aimait à dire que la perfection était atteinte non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à enlever.»

4. Rester simple

Les espadrilles existent depuis des centaines d'années. TOMS, en fabriquant de telles chaussures, aurait pu s'échiner à faire du neuf à partir de ce modèle ancestral, mais la marque a eu l'intelligence de ne pas tomber dans ce piège. «L'important n'est pas tant le produit que son histoire. Car c'est cette dernière qui peut procurer l'émotion qui fera toute la différence», explique le donateur de chaussures en chef de TOMS, d'un sourire ravageur.

> Ne pas réinventer la roue. «Si l'on part de l'idée qu'on veut répondre à un besoin, le mieux est de chercher à y répondre le plus simplement possible. Sans se perdre dans des réflexions alambiquées.»

> Revenir à la base. «N'oublions jamais que Jacob Davis, l'homme qui a contribué à inventer le jeans, aux côtés de l'homme d'affaires Levi Strauss, est devenu célèbre pour une raison fort simple : il voulait trouver un moyen simple d'empêcher les pantalons de couler, vu que l'efficacité des ceintures laissait à désirer.»

> Recourir à l'intelligence collective. «Au lieu de vous casser la tête sur tout et sur rien, faites appel à l'intelligence des autres. Cela vous aidera à surmonter des difficultés qui, en réalité, n'en étaient même pas.»

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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