Comment résister à une tentation?

Publié le 05/07/2012 à 09:44, mis à jour le 05/07/2012 à 13:47

Comment résister à une tentation?

Publié le 05/07/2012 à 09:44, mis à jour le 05/07/2012 à 13:47

Dire «non» n'est jamais chose aisée... Photo : DR.

BLOGUE. Dire «non». Pas toujours facile. Pour mille et une raisons : peur de vexer l'autre, crainte de se fâcher avec lui, etc. Et surtout quand cela nous tente furieusement de dire «oui», même si l'on sait que ce serait une bêtise : comment dire «non» à une splendide crème glacée napée de fondant au chocolat noir (surtout si l'on suit un régime), ou encore comment dire «non» à une beauté fatale qui nous fait de l'œil (surtout si l'on vit en couple)?

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Pourtant, il nous faut bien résister à la tentation. Car si l'on cédait, on s'en porterait très mal par la suite, comme vous la savez peut-être déjà. La question est donc de savoir comment faire pour résister. Y a-t-il une méthode vraiment efficace pour ça? Eh bien, il semble que oui. C'est ce qu'indique l'étude «I don't» versus «I can't»: When empowered refusal motivates goal-directed behavior signée par deux professeurs de marketing, Vanessa Patrick, de l'École de commerce Bauer (États-Unis), et Henrik Hagtvedt, de l'École de management Carroll (États-Unis).

Ainsi, les deux chercheurs sont partis de l'idée qu'il est important, pour un consommateur, de savoir résister aux tentations, s'il souhaite rester en bonne santé physique et financière. Sans quoi, il va vite dépenser son argent n'importe comment, et prendre des kilos à force de boire, par exemple, des boissons gazeuses sucrées au lieu de simples bouteilles d'eau. L'intéressant est donc de savoir ce qu'il se passe dans sa tête au moment où sa résistance à la tentation entre en jeu.

Mme Patrick et M. Hagtvedt n'étant pas des neuroscientifiques mais des spécialistes du marketing, ils ne se sont pas plongés dans les circonvolutions de notre cerveau, mais plutôt la pensée qui nous vient le plus souvent à l'esprit dans une telle situation. Quelle pensée? Une phrase, qui peut se présenter de deux manières distinctes : «I don't», que l'on peut traduire en français par «Je ne dois pas»; et «I can't», soit «Je ne peux pas».

Certains vont considérer a priori que la nuance entre les deux expressions est infime, du moins pas suffisante pour faire une différence. Or, c'est justement ce qu'ont voulu vérifier les deux chercheurs, à l'aide de trois expériences.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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