TVA peut-elle réussir à redresser les entités?
En l'absence d'un club de hockey à Québec, TVA Sports n'a pas vraiment d'avenir. La chaîne finira sans doute par toucher des redevances d'abonnement de tous les distributeurs, mais il lui faut aussi du marché publicitaire. Sans les matchs du CH, qu'il serait étonnant qu'elle obtienne un jour, les cotes d'écoute ne seront pas suffisantes pour atteindre la rentabilité. Son sort est entre les mains de Gary Bettman.
Pour Mlle, on ne sait trop.
Pour Sun News, c'est difficile à dire. Ces types de chaînes d'information sont, à nos yeux, néfastes socialement, souvent à la limite de l'éthique journalistique, quand elles n'y font pas entorse. Elles ne méritent pas les yeux et les oreilles qui les syntonisent. Mais aux États-Unis, Fox News, qui mise sur l'approche, a des cotes d'écoute qui caracolent et malheureusement de nombreux annonceurs. Ce qui fait qu'elle pourrait bien créer de la valeur à terme.
Ce n'est pas si important de toute façon
Comme on le disait plus haut, que TVA réussisse ou non les redressements ne semble pas si important. Non pas qu'il soit sans conséquence de dépenser de l'argent et de ne jamais atteindre la rentabilité. C'est de la valeur et du potentiel de rendement détruits. Mais il ne s'agit pas d'une destruction de valeur qui touche les activités centrales de l'entreprise, plutôt les activités «banc d'essai».
C'est ce qui fait que le titre nous semble actuellement potentiellement sous-évalué. Du moins pour l'investisseur prêt à faire preuve d'une certaine patience. Ou bien les entités atteindront un jour la rentabilité et auront créé de la valeur par rapport à celle que leur accorde le marché, ou bien elles seront abandonnés, ce qui fera mieux ressortir la valeur des activités centrales.
Sous-évalué de combien ?