Zayidath Andjembe Mounirou: «Pour une vraie culture d’inclusion»

Zayidath Andjembe Mounirou (Photo: courtoisie)

GÉNÉRATION D’IMPACT. Les Affaires vous présente les leaders de demain de la deuxième cohorte de Génération d’impact, un programme de formation d’intrapreneurs chapeauté par la Jeune Chambre de commerce de Montréal et Fondaction, avec l’accompagnement du Pôle IDEOS-HEC Montréal.

Présentation

Nom: Zayidath Andjembe Mounirou
Fonction: Conseillère en ressources humaines
Entreprise: Ville de Montréal
Âge: 34 ans

Questions-réponses

Les Affaires: Quel est le défi que vous souhaitez relever dans le cadre de Génération d’impact?

Zayidath Andjembe Mounirou

Zayidath Andjembe Mounirou: Lors de mon arrivée au Québec, plusieurs personnes ont facilité mon intégration professionnelle en me guidant et en m’outillant.

Le défi que je souhaite relever est de faciliter à mon tour l’inclusion professionnelle des personnes issues de la diversité, celles qui sont bien des fois laissées sur le côté.

Concrètement, mon défi est de mettre en place un guide à l’attention de ces candidats pour faciliter la compréhension des processus et le parcours de recrutement.

L.A.: Qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir agir sur ce problème?

Z.A.M.: J’ai choisi cette problématique, car j’ai été postulante et recruteuse à bien des reprises durant mon propre parcours professionnel. J’ai pu voir les angles morts, les difficultés et les problématiques qui existent dans chacune de ces deux postures.

Mon guide est ma façon à moi de contribuer à l’inclusion professionnelle.

L.A.: Qu’est-ce que ça prend d’après vous pour être un bon intrapreneur?

Z.A.M.: Selon moi, pour être un bon intrapreneur il faut être proactif, savoir trouver des opportunités d’amélioration ou d’innovation au sein de son organisation.

Il faut aussi pouvoir créer des alliances, mobiliser et influencer stratégiquement ses collaborateurs et sa hiérarchie autour de sa vision ou d’un projet. Enfin, il faut être persévérant, flexible et capable de s’adapter rapidement aux changements.

L.A.: D’après vous, quels sont les grands défis du monde des affaires du Québec inc.? Qu’est-ce qui doit demeurer sur leur radar?

Z.A.M.: Le monde des affaires au Québec a plusieurs défis à relever, notamment ceux liés à la compétitivité internationale, aux talents et à la responsabilité sociale des entreprises.

Selon moi, un levier d’action commun pour aborder ces trois défis serait de miser sur l’amélioration de l’intégration et l’inclusion professionnelle de toutes ces personnes qualifiées, compétentes, riches de leurs cultures et expériences à l’internationale qui sont déjà ici au pays.

L.A.: Si vous aviez une baguette magique, à quoi ressemblerait l’employeur idéal? Que ferait-il de différent de ce que vous observez sur le marché?

Z.A.M.: Si j’avais une baguette magique, je créerai un employeur ayant un environnement de travail dans lequel chaque employé se sente accueilli, valorisé et respecté pour sa singularité.

Un employeur avec une véritable culture d’inclusion et de diversité, et ce, à tous les niveaux de l’organisation.