L'as des réalisations, Alain Bouchard, passe aussi le flambeau avec brio

Publié le 19/03/2014 à 13:29

L'as des réalisations, Alain Bouchard, passe aussi le flambeau avec brio

Publié le 19/03/2014 à 13:29


Perry Caicco, de Marchés mondiaux CIBC, augmente son cours-cible de 83 à 95 $ :

« Alimentation Couche-Tard est l’acquéreur de choix de dépanneurs des deux côtés de l’Atlantique. Le contexte lui est favorable avec la hausse de son multiple d’évaluation, la hausse du dollar américain et des marges d’essence élevées », écrit M. Caicco.

La hausse mondiale de l’évaluation des exploitants de dépanneurs, le potentiel d’acquisitions, le taux de change et les bonnes marges d’essence pourraient pousser son titre à 100 $, mais M. Caicco préfère miser sur 95 $ pour compenser pour le fait que ces facteurs sont des hypothèses.

Ce cours-cible représente un multiple de 20 fois les bénéfices prévus dans 12 mois, une évaluation inférieure à celle de 24 fois pour ses semblables américains, dit-il.

L’analyste va jusqu’à identifier une cible d’acquisition potentielle, le groupe israélien Delek Group (Tel Aviv, DELEKG), qui est en discussions pour vendre Delek Europe.

« Il est possible que l’acquéreur soit un fonds d’investissement, mais Alimentation Couche-Tard examine certainement ce dossier », dit-il.

Delek exploite 2 100 dépanneurs et 1 200 stations d’essence dans plusieurs pays européens dont la Belgique, les Pays-Bas et la France.

L’achat par endettement de Delek pout 1,14 milliard serait exactement le multiple de 6,9 fois qu’a payé Alimentation Couche-Tard pour Statoil. Une telle transaction ajouterait 6 % au bénéfice annuel.

« C’est en Europe et non aux Etats-Unis où l’action se passe, avec les groupes pétroliers qui veulent monétiser leurs dépanneurs », dit-il.

 Martin Landry, de Valeurs mobilières GMP, hausse son cours-cible de 92 à 95 $

«Alimentation Couche-Tard peut continuer à croître ses bénéfices à un rythme levé de 27 % d’ici 2015, grâce entre autres à l’accélération des synergies de Statoil, et le transfert de ses compétences », note l’analyste.

Deux ans à peine après l’achat de Statoil pour 3,6 milliards de dollars américains, la société a déjà assaini son bilan. Sa dette équivaut à seulement 2,5 fois son bénéfice d’exploitation, comparativement à un ratio de 3,5 fois après l’achat de Statoil.

Son cours-cible de 95 $ repose sur une croissance de 14 % du bénéfice en 2016, sans tenir compte des acquisitions potentielles.

 

 

 

 

 

 

 

À propos de ce blogue

La Sentinelle de la Bourse se veut un blogue pour les investisseurs qui s¹intéressent aux rouages de la Bourse et aux marchés financiers. Son objectif : surveiller et débusquer des repères financiers pertinents pour prendre le pouls des Bourses et ainsi mieux aiguiller les décisions de placement de l¹investisseur.

Dominique Beauchamp
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