Comment relancer Les PAPEs au Québec

Offert par Les Affaires


Édition du 01 Novembre 2014

Comment relancer Les PAPEs au Québec

Offert par Les Affaires


Édition du 01 Novembre 2014

Par François Normand
7. Dynamiser l'économie québécoise

Pour plusieurs acteurs de l'industrie, la faiblesse des PAPEs au Québec est aussi un symptôme de la faiblesse de notre économie. Pour eux, la relance des inscriptions en Bourse passe par la relance de l'activité économique.

«Nos gouvernements ne mettent pas assez l'accent sur l'économie», déplore Christine Décarie, vice-présidente principale, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche mondiale au Groupe Investors.

Comme les PAPEs ont tendance à se faire plus nombreux en période de forte croissance économique, cela inciterait d'autres entreprises à s'inscrire en Bourse, pense aussi Grégoire Bergeron, directeur général et chef, banque d'affaires et services bancaires aux sociétés, chez BMO Marchés des capitaux. «Rien de mieux que de prêcher par l'exemple. Je pense que cela donnera le goût à d'autres entreprises de s'inscrire en Bourse.»

Au deuxième trimestre de 2014, le PIB réel du Québec a augmenté de 0,2 %, soit une hausse annualisée de 0,7 % comparativement à 3,1 % pour l'économie canadienne, selon l'Institut de la statistique du Québec.

Le Québec arrivera-t-il à relancer les inscriptions en Bourse des entreprises québécoises ? Montréal peut-elle redevenir une plaque tournante pour les PAPEs, alors que la métropole a perdu le négoce des actions en 1999 ? Difficile à dire, admettent les acteurs de l'industrie, car l'écosystème financier a tellement changé depuis 15 ans.

De reste, peut-être faudrait-il cesser d'opposer le financement réalisé auprès des marchés boursiers à celui effectué auprès des fournisseurs de capitaux privés, sans parler des privatisations d'entreprises cotées en Bourse comme Garda, fait valoir Louis Doyle, de la Bourse de croissance TSX.

«Qu'on ait un cycle d'entreprises, où à un moment donné des parties considèrent qu'elles peuvent mieux performer en privatisant une société, ça fait aussi partie de l'écosystème», dit-il. L'important, c'est qu'il faut avoir plus d'entrées en Bourse, même si cela fait en sorte qu'il y ait un jour plus de privatisations, selon Louis Doyle. Car, en fin de compte, l'objectif est de créer plus de valeur et plus de richesse collective au Québec.

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