Olivier Schmouker - Qui a peur du télétravail?

Publié le 16/05/2011 à 09:22, mis à jour le 01/11/2011 à 16:27

Olivier Schmouker - Qui a peur du télétravail?

Publié le 16/05/2011 à 09:22, mis à jour le 01/11/2011 à 16:27

Par Olivier Schmouker

Ainsi, les cadres de demain vont devoir relever 5 défis particuliers pour piloter leur équipe, qui sera forcément composé d’employés au bureau et d’autres à la maison, à l’étranger ou en déplacement…

1. Qui autoriser à faire du télétravail?

Le premier point à régler, c’est déterminer quels membres de votre équipe auront l’autorisation de faire du télétravail. Et le second, jusqu’à quelle proportion de votre équipe êtes-vous prêt à dédier au télétravail. Pour déterminer tout cela, trois facteurs sont à considérer, selon les auteures de l’article : l’impact sur le travail de l’ensemble de l’équipe; la technologie nécessaire pour qu’il y ait une bonne communication entre le bureau et l’employé chez lui; et la capacité de l’employé concerné à travailler de manière autonome. Des trois, le plus important est généralement l’impact sur la productivité de l’ensemble de l’équipe : il ne faut pas, par exemple, que certains se retrouvent bloqués dans leur travail parce qu’ils ont besoin d’un échange face-à-face avec celui qui est à la maison.

Par conséquent, le mieux est alors de procéder de la manière la plus transparente possible, au vu et au su de tous. Il convient d’étudier les différents impacts – positifs comme négatifs – d’une telle décision, et d’expliquer pourquoi telle personne a été choisie pour faire du télétravail, histoire de tuer dans l’œuf toute jalousie chez ses collègues.

2. Comment savoir s’il travaille bel et bien?

Les études des deux chercheuses américaines leur ont montré que les équipes qui connaissent le plus de succès face au télétravail sont celles dont les cadres dirigeants se soucient autant de ceux qui sont au bureau que ceux qui travaillent depuis chez eux. Le mot clé ici est «autant». Donc, pas plus, ni moins.

Une grave erreur serait donc d’accroître sa surveillance sur le travail effectué par la personne qui est chez elle. Car cela trahirait votre crainte qu’elle en profite en réalité pour buller devant la télé ou pour faire des tâches ménagères. Cela révèlerait, en fait, un manque soudain de confiance en cette personne, ce qui serait très mal vécu par elle. (Mettez-vous à sa place…)

«Le mieux est de définir les tâches à accomplir et de fournir du feedback de la même façon qu’auparavant, et ce pour tous les membres de l’équipe, qu’ils soient au bureau ou ailleurs», soulignent-elles.

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