Olivier Schmouker - Quel avenir nous attend au bureau?

Publié le 28/07/2011 à 09:15, mis à jour le 01/11/2011 à 16:23

Olivier Schmouker - Quel avenir nous attend au bureau?

Publié le 28/07/2011 à 09:15, mis à jour le 01/11/2011 à 16:23

Par Olivier Schmouker

Un récent article du magazine français Capital présente plusieurs innovations qui vont en ce sens. L’une d’elles a été adoptée à large échelle par le cabinet de conseil KPMG, à son tout nouveau siège social de Londres, inauguré l’an dernier : seulement 2 600 postes de travail sont disponibles, alors qu’il y a 4 000 salariés. Pourquoi? Parce que la haute direction de KPMG a opté pour la politique du «bureau à la demande», que l’on doit réserver à l’avance quand on veut travailler sur place, plutôt que chez soi.

De surcroît, chaque employé va disposer demain de moins d’espace qu’actuellement : les open spaces sur lesquels planchent nombre de firmes d’architecture intérieure font quelque 28 mètres carrés, superficie dans laquelle travailleront quatre personnes ; c’est grosso modo des dimensions deux fois moindres que ce que l’on connaît aujourd’hui.

La question saute aux yeux : allons-nous tous devenir fous au travail? Une telle rationalisation n’est-elle pas inhumaine? La réponse est : probablement, mais les architectes ne sont pas idiots, ils s’attachent à «humaniser» autant que faire se peut les bureaux de demain.

Par exemple, il est prévu des zones pour décompresser, comme la cabine que j’évoquais plus tôt. Idem, des bureaux à la demande pourront être immédiatement personnalisables : aussitôt identifié, l’occupant verra installées ses «préférences» non seulement sur l’ordinateur, mais aussi pour le réglage de son siège, l’acoustique, l’ambiance lumineuse, voire la décoration, avec l’affichage de photos personnelles sur un mur d’images numériques…

Les espaces de travail vont ainsi devenir «intelligents». «Il s’agira de lieux interactifs, qui s’adapteront en temps réel aux besoins de l’utilisateur et amélioreront confort et performance. Les machines auront des capacités de perception et d’action pour suivre au plus près le fonctionnement des êtres vivants», dit François Denieul, directeur du Laboratoire espaces intelligents.

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