Un truc ultrasimple pour booster l'efficacité de votre équipe

Publié le 17/04/2015 à 06:09

Un truc ultrasimple pour booster l'efficacité de votre équipe

Publié le 17/04/2015 à 06:09

➢ Les plus collaboratifs. Les participants qui ont été les plus enclins à collaborer ont été ceux qui avaient été à la fois incités à la compétition et mis sous la pression du chronomètre. En conséquence, plus on veut gagner et plus on mise sur son intuition, plus on compte sur les autres pour parvenir à nos fins.

➢ Les deuxièmes plus collaboratifs. Sont arrivés juste derrière ceux qui avaient été incités à la collaboration et qui avaient eu tout leur temps pour prendre leur décision. En conséquence, plus on vise un but commun et plus on raisonne, moins on compte sur soi pour parvenir à nos fins.

➢ Les plus égoïstes. Les participants qui se sont montrés les plus égoïstes ont été ceux qui avaient été incités à la compétition et qui avaient eu tout leur temps pour prendre leur décision. En conséquence, plus on veut gagner et plus on raisonne, plus on compte sur soi pour parvenir à nos fins.

Bon. Il convient à présent de résumer tout cela, d’en tirer la substantifique moelle. Soit, d’après moi, le fait qu’il existe un moyen d’inciter chacun à collaborer comme jamais avec les autres membres de son équipe :

> Qui entend voir les membres de son équipe mettre tous l’épaule à la roue se doit d’agir sur les deux leviers que sont l’esprit de compétition et le temps. Mais pas n’importe comment. D’une part, il convient d’inciter chacun à voir les autres comme des «partenaires», qui visent tous un «but commun», en veillant à ce que chacun ait en tête le «gain personnel» qu’il peut en retirer (ex. : l’occasion d’exprimer comme jamais ses talents personnels, de briller aux yeux des autres, etc.). D’autre part, il convient de ne mettre personne sous pression, en particulier avec des deadlines de fou : chacun aura ainsi le temps de réaliser à quel point l’aide des autres peut lui être précieuse. C’est que l’idéal est de mettre chacun dans les mêmes conditions que ceux qui se sont montrés, dans l’expérience, les deuxièmes plus créatifs, en saupoudrant à faible dose ce qui distinguait ceux qui se sont montrés les plus collaboratifs, à savoir l’envie de gagner.

«À noter que notre étude met également en évidence – nous tenons à le souligner – le fait que le vocabulaire utilisé lorsqu’on donne des instructions aux gens a une incidence certaine sur les résultats obtenus. En effet, il suffit de présenter les autres non pas comme des «adversaires», mais comme des «partenaires», pour que – comme par magie – chacun soit davantage ouvert à la collaboration», indiquent MM. Rand et Cone dans leur étude. D’où l’importance fondamentale – mais si souvent oubliée, malheureusement – de soigner son vocabulaire lorsqu’on est un manager digne de ce nom…

En passant, le constructeur automobile américain Henry Ford aimait à dire : «Se réunir est un début ; rester ensemble, un progrès ; travailler ensemble, la réussite».

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À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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