> Les plus satisfaits de leur vie en général sont ceux qui sont contents de leur horaire de travail actuel, c'est-à-dire ceux dont les heures de travail effectuées et celles désirées sont voisines, voire identiques.
> Fait particulier à signaler concernant les plus satisfaits : faire des heures supplémentaires leur convient très bien, pourvu, bien entendu, qu'il y ait une "juste" compensation, la préférée étant de loin le gain de congés supplémentaires en échange, et non une prime.
> Les moins satisfaits de leur vie en général sont : d'une part, ceux qui voudraient travailler moins ; d'autre part, ceux qui voudraient travailler davantage.
«Autrement dit, travailler de longues heures durant la semaine et y ajouter des heures supplémentaires ne nuit en rien au bonheur des gens, tant au travail qu'à la maison. Cela rend même heureux. Mais à une condition, c'est que le travail effectué soit perçu comme épanouissant», soulignent Mmes Mohnen et Holly dans leur étude. Et d'ajouter : «En revanche, ceux qui expriment la volonté de passer moins de temps au travail semblent envoyer le message que quelque chose ne tourne pas rond, que ce soit au travail ou dans la vie de famille, voire les deux».
«Notre étude montre qu'un nombre significatif d'employés qui demandent à pouvoir travailler davantage depuis la maison plutôt qu'au bureau veulent, en fait, travailler moins d'heures en tout. Ils se disent que personne ne pourra alors les surveiller de près. Mieux vaut donc y réfléchir à deux fois avant d'accorder cela, car, en fait, cette demande trahit un malaise au travail, et ce n'est peut-être pas la bonne solution de juste passer moins de temps au bureau», disent-elles aussi, tout en s'étonnant de «l'actuelle mode managériale allemande des horaires flexibles et du temps partiel».
Intéressant, n'est-ce pas? Qu'en pensez-vous? Votre vision de la conciliation travail-vie de famille a-t-elle maintenant un peu évolué? Je suis curieux d'avoir votre opinion à ce sujet.
En passant, l'auteure spécialisée dans l'éducation Edith Hamilton aimait à dire : «Ce n'est pas le travail difficile qui est monotone, c'est le travail superficiel».