À trop vouloir le bonheur, peut-on être heureux?

Publié le 05/08/2014 à 09:09

À trop vouloir le bonheur, peut-on être heureux?

Publié le 05/08/2014 à 09:09

Les trois chercheurs ont eu vent d'études indiquant que plus les employés d'une entreprise étaient heureux, plus la valeur des titres boursiers de celle-ci grimpait. Ils ont voulu le vérifier à leur manière, mais surtout regarder si cela était vrai partout sur la planète, pas seulement en Amérique du Nord (nombre de ces études-là portent, de fait, sur les entreprises cotées à Wall Street).

Pour ce faire, ils ont utilisé la banque de données de l'organisme Great Place to Work, de San Francisco, qui établi chaque année le palmarès des entreprises où il fait bon travailler, dans 45 pays. Ils se sont également servis d'informations issues de deux index : celui de l'Employment Protection Legislation, de l'Organisation de coopération de de développement économiques (OCDE); et celui de l'Economic Freedom of the World, de l'Institut Fraser. Car ces deux index-là permettent d'évaluer le degré de flexibilité du marché du travail de la plupart des pays. Et ce, sachant que :

> La flexibilité du marché du travail peut être élevée. C'est-à-dire que les employeurs sont soumis à peu de contraintes légales en ce qui concerne l'embauche, la rétention et le licenciement des employés. C'est le cas, entre autres, aux États-Unis et au Canada.

> La flexibilité du marché du travail peut être faible. C'est-à-dire que les employeurs sont soumis à de véritables contraintes légales en ce qui concerne l'embauche, la rétention et le licenciement des employés. C'est le cas, entre autres, en Allemagne et en France.

Leur objectif? On ne peut plus simple : regarder si le degré de flexibilité du marché du travail a la moindre incidence sur l'impact des mesures prises par les employeurs pour rendre leurs employés heureux au travail, et par suite sur la performance en Bourse des titres de l'entreprise.

Simple, n'est-ce pas? Et c'est là qu'une sacrée surprise les attendait :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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