À trop vouloir le bonheur, peut-on être heureux?

Publié le 05/08/2014 à 09:09

À trop vouloir le bonheur, peut-on être heureux?

Publié le 05/08/2014 à 09:09

Quand on sourit trop, on finit par rire jaune... Photo: DR

Le bonheur au travail. C'est, semble-t-il, le graal moderne du management. À tel point que nombre d'entreprises rivalisent aujourd'hui d'ingéniosité pour rendre leurs employés les plus heureux possible, et ainsi figurer en tête des meilleurs employeurs de leur pays, voire du monde entier.

Découvrez mes précédents billets

Ma toute nouvelle page Facebook

Mon compte Twitter

Et mon livre : Le Cheval et l'Âne au bureau

Mais voilà, j'ai une question qui tue : cette surenchère constante au bonheur maximal est-elle une bonne chose pour le bonheur réel des employés? Par exemple, pensez-vous que les membres de votre équipe vont être forcément plus épanouis dans leur travail parce que vous multipliez les opérations de team building, ou encore parce que vous organisez des cours de yoga, tous les midis, dans la grande salle de réunion? Oui, pensez-vous que ce soit aussi simple que ça? Croyez-vous vraiment que la multiplication de petites gâteries permet de bâtir un bonheur profond?

Cette interrogation existentielle m'est venue à la lecture d'une étude intitulée Employee satisfaction, labor market flexibility, and stock returns around the world. Celle-ci est signée par deux professeurs de finance : Alex Edmans, de la London Business School (Grande-Bretagne); et Chendi Zhang, de l'École de commerce Warwick à Coventry (Grande-Bretagne), assisté de son étudiant Lucius Li. Elle montre en effet qu'à trop vouloir le bonheur d'autrui, on peut connaître d'immenses désillusions…

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...