L'achat d'un titre et le mariage

Publié le 01/03/2012 à 16:33, mis à jour le 01/03/2012 à 17:58

L'achat d'un titre et le mariage

Publié le 01/03/2012 à 16:33, mis à jour le 01/03/2012 à 17:58

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Voici la façon typique d'acquérir un titre pour bien des investisseurs. On commence par faire un peu de recherches. Ensuite on prend une décision à savoir si le titre convoité devrait faire partie du portefeuille ou non. Dans l'affirmative, on procède à l'achat. Il s'ensuit un certain suivi, en prenant connaissances des résultats trimestriels et des communiqués de presse qui sont émis. Cependant, une fois que l'achat est effectué, la prochaine étape consiste à attendre le moment idéal pour vendre. 

Puis, lorsque l'objectif est atteint et que le titre a touché sa cible, on vend. Si le titre fait du surplace, on se questionne. S'il baisse, on s'inquiète ou alors on s'intérroge sur la possiblité de diminuer le coût moyen en rachetant à un prix inférieur. Dans la majorité des cas, on peut compter un achat ou deux. Souvent, lorsque le titre grimpe, un investisseur sera réticent à en acquérir davantage, ce qui limite le nombre d'achats au total.

Ce genre de scénario survient dans les portefeuilles bien diversifiés, comptant un certain nombre de titres (15 et plus). Dans un portefeuille concentré, un seul titre peut représenter un important pourcentage, par exemple entre 15% et 50% du portefeuille. Pour bien des gens, une concentration aussi forte peut sembler effrayante. Toutefois, les achats d'actions menant à des pourcentages aussi élevés ne se font pas sur un coup de tête. Bien que cela puisse sembler étrange, nous pourrions comparer le processus d'achat d'actions au mariage!

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