[Photo : Bloomberg]
Alors que l’écosystème informatique de la planète est en pleine mutation, les attaques informatiques se sont succédé à un rythme effréné dernièrement. Entre autres, des pirates se sont emparés des données des utilisateurs de plusieurs services en lignes, comme PlayStation Network et Gmail. Sony, qui a annoncé le jeudi 1er juin que PlayStation Network était enfin redevenu accessible à tous ses utilisateurs, aurait même essuyé une nouvelle attaque le lendemain, qui toucherait cette fois son site SonyPictures.com.
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Aujourd’hui, les pirates informatiques ont l’embarras du choix, et les ordinateurs personnels équipés de Windows ne sont qu’une cible parmi d’autres. Les Mac, longtemps perçus comme étant plus sécuritaires que les PC, l’étaient surtout parce qu’ils occupaient des parts de marché marginales. Cependant, alors que la popularité des appareils mobiles d’Apple amène de plus en plus de consommateurs à s’intéresser à ses ordinateurs, les pirates pourraient juger qu’il en vaut dorénavant la peine de développer des virus pour lles Mac.
Les populaires systèmes d’exploitation mobiles iOs d’Apple et Android de Google seraient également à risque. C’est du moins ce que soutenait Enrique Salem, PDG de l’éditeur de logiciels de sécurité Symantec, dans le cadre d’une entrevue qu’il a accordée à Bloomberg le 1er juin dernier. En effet, alors que les deux systèmes d’exploitation sont jugés par les observateurs en fonction du nombre d’applications proposés dans leur boutique respective, certaines d’entre elles pourraient contenir des virus. Dans la mesure où le processus d’approbation est beaucoup plus souple dans le cas de l’Android Market que de l’App Store, Android pourrait toutefois être davantage à risque. Cependant, il est fort à parier que, parmi les quelque 350 000 applications qu’on retrouve dans l’App Store, certaines applications infectées aient pu déjouer la vigilance d’Apple.
Les futurs ordinateurs portables Chromebooks de Google, qui arriveront sur le marché le 15 juin prochain, ne seront pas plus à l’abri, malgré les prétentions de Google. En effet, si les experts en sécurité informatique s’entendent pour dire ces ordinateurs qui ne servent qu’à aller sur Internet seront à l’abri des virus, les applications infonuagiques vers le squels leurs utilisateurs devront se tourner ne sont pas à l’abri d’une attaque.
Bref, cette ère post-PC, loin d’être plus sécuritaire, semble plus risquée que jamais.