3- Les fabricants américains d’équipements de télécommunications
Ce secteur volatil est redevenu aussi impopulaire qu’en 2012 dans la foulée des résultats décevants de la société-phare Cisco Systems, en 2013.
Pourtant, les dépenses pour les équipements de communications ne sont pas aussi anémiques que les cours des fabricants ne le suggèrent, dit M. Roberge.
La demande d’équipements pour le déploiement américain des réseaux de quatrième génération (LTE) augmente.
De plus, la hausse de l’indice économique précurseur (LEI) des marchés émergents au dessus de la barre de 50 laisse entrevoir une amélioration de la demande de ces pays.
Les fabricants encore prudents écoulent leurs stocks et freinent l’embauche, pour réduire leurs coûts.
L’industrie s’est aussi rationalisée de sorte que les fabricants survivants bénéficient du meilleur pouvoir d’imposer leurs prix depuis 2008, affirme M. Roberge, graphique à l’appui.
Avec une structure de coûts allégée, toute amélioration des revenus plus tard en 2014 gonflera les marges et les bénéfices des fabricants.
De plus, cette industrie n’a pas suivi le mouvement haussier du marché depuis maintenant quatre ans, si bien que son évaluation n’a jamais été aussi faible par rapport à l’indice S&P 500, malgré le rendement de dividende supérieur des fabricants.
M. Roberge suggère d’investir par le biais du fonds négocié en Bourse (NY, IGN) ou encore dans un panier de titres de sociétés-phares telles que Cisco (Nasdaq, CSCO), Corning (NY, GLW), Motorola Solutions (NY, MSI), Juniper Networks (Nasdaq, JNPR) et Harris Corp. (NY, HRS).