Plus de calme à l’étranger aussi
Le calme est aussi revenu dans les marchés émergents qui connaissent leur meilleure semaine depuis octobre 2013, avec un gain de 1,5 % ; même le Bourse chinoise s’offre sa meilleure semaine de gains depuis septembre, avec un gain de 3,5 %.
Plusieurs stratèges, dont M. Yardeni, s’étaient d’ailleurs dits rassurés par le fait que le cours des denrées avait tenu le coup pendant la chute des marchés émergents.
Plusieurs y voyaient un signal que l’économie mondiale tenait bon, malgré la crise des devises de plusieurs marchés émergents.
Il faut dire que plusieurs investisseurs attendaient justement un mouvement de repli pour réinvestir en Bourse, après des prises de profits, en janvier.
Les retraits record des fonds d’actions américaines et la capacité du S&P 500 à résister à certains seuils techniques ont donné le signal que les investisseurs actifs attendaient.
Même la Bourse canadienne profite cette fois du mouvement de rebond, engrangeant huit séances à la hausse, malgré des données économiques mitigées au pays.
« La stabilisation du huard autour de 90 cents américains pourrait inciter les investisseurs étrangers à jeter un nouveau coup d’œil à notre Bourse, si les cours des matières premières coopèrent évidemment », indique Martin Roberge, stratège quantitatif, de Canaccord Genuity.