Les changements extraordinaires qu'un dirigeant peut réaliser


Édition du 18 Octobre 2014

Les changements extraordinaires qu'un dirigeant peut réaliser


Édition du 18 Octobre 2014

Une aubaine à 34 M $ !

Il est facile de constater que Bob Iger a véritablement enrichi ses actionnaires. Lors de sa nomination en mars 2005, Disney avait une valeur boursière d'environ 48 G $ US. Or, celle-ci approche actuellement les 160 G $ US.

Cet accroissement est le fruit de l'amélioration constante de la performance de Disney. Ses revenus sont passés de 31,9 G $ US à plus de 48 G $ US en neuf ans, tandis que les bénéfices ont bondi de 183 % au cours de la même période. Selon Value Line Investment Survey, ses marges d'exploitation sont passées de 17,8 % lors de l'exercice 2005 à 25,8 % en 2013. Ses marges nettes, elles, sont passées de 8,5 % à un exceptionnel 13,6 %.

Voilà ce qu'a réussi à accomplir M. Iger avec les mêmes actifs que M. Eisner. Cela donne une petite idée de la puissance d'un dirigeant exceptionnel. La rémunération de M. Iger en 2013 a atteint 34,3 M $ US, selon le Wall Street Journal. À mon avis, il mérite chaque dollar. De plus, c'est une belle aubaine dans le monde des affaires d'aujourd'hui. On peut avancer sans se gêner que Bob Iger est le pdg qui a ramené la magie de Disney...

De mon blogue

Bourse: Vers une bonne saison des résultats

La saison de la publication des résultats financiers pour le trimestre clos le 30 septembre a commencé au cours des derniers jours. Dans l'ensemble, les résultats devraient être bons. Aux États-Unis, selon les analyses compilées par S&P Capital IQ, la croissance des bénéfices devrait être de 6,7 %. À noter que pour le deuxième trimestre, le consensus était également d'une croissance d'environ 7 %. Ce qui n'a pas empêché les sociétés de surprendre, grâce à une hausse trimestrielle de 10,7 %. Les experts de Global Markets Intelligence prévoient justement la même chose pour le troisième trimestre, avec une performance de près de 10 %. Si cela survient, ce serait la première fois qu'on aurait une croissance des bénéfices de 10 % pendant deux trimestres consécutifs depuis les débuts de la reprise économique en 2010 et 2011.

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