Les changements extraordinaires qu'un dirigeant peut réaliser


Édition du 18 Octobre 2014

Les changements extraordinaires qu'un dirigeant peut réaliser


Édition du 18 Octobre 2014

Les acquisitions géniales de M. Iger

Le premier défi de Bob Iger a été de changer le climat de confrontation qui rongeait Disney de l'intérieur. Il a ainsi ramené l'enthousiasme dans la société et s'est concentré sur les franchises dominantes, comme ESPN. Il a aussi réussi à faire la paix avec Steve Jobs, principal actionnaire de Pixar Animation Studios, qui ne pouvait plus sentir Michael Eisner. Disney distribuait les films de Pixar et cherchait à l'acheter. Steve Jobs, lui, voulait laisser tomber Disney.

Le départ de M. Eisner a changé la donne. Le premier geste concret de M. Iger a été de s'entendre avec Steve Jobs, à tel point que celui-ci a accepté de vendre Pixar à Disney en 2006 pour 7,4 milliards de dollars américains.

Ce devait être la première de plusieurs acquisitions intelligentes, voire géniales, comme celle de Marvel Entertainment, et plus récemment, celle de Lucasfilm.

Ce qui fait que plus que jamais, quand vient le moment de parler de divertissement familial, Disney est la société dominante.

Aujourd'hui, on parle des transactions de Bob Iger, telle que celle qui a amené Pixar chez Disney, comme des évidences, des acquisitions «faciles». Or, c'était loin d'être le cas. Lorsque M. Iger a annoncé l'achat de Pixar en 2006, la majorité des analystes étaient convaincus qu'il s'agissait d'une erreur parce qu'il payait trop cher. Plus personne ne le pense aujourd'hui.

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.