Cope: il faut de gros joueurs pour concurrencer les Américains

Publié le 10/09/2012 à 15:01, mis à jour le 10/09/2012 à 15:21

Cope: il faut de gros joueurs pour concurrencer les Américains

Publié le 10/09/2012 à 15:01, mis à jour le 10/09/2012 à 15:21

Par Mathieu Lavallée

George Cope, président de BCE, et Ian Greenberg, président d'Astral, lors de la première journée des audiences du CRCT visant à approuver l'acquisition d'Astral par BCE [Photo : Mathieu Lavallée, LesAffaires.com]

Les dirigeants de Bell et Astral en ont surpris plus d’un en annonçant leur projet de lancer un service d’information francophone national, lors des audiences du CRTC visant à approuver leur union lundi à Montréal.

Le président et chef de la direction de BCE, George Cope, s’est défendu d’en profiter pour faire un lancement de produit. Mais il juge qu’il fallait l’annoncer pour contrer la « campagne de désinformation » menée par plusieurs concurrents s’opposant à l’acquisition d’Astral par Bell.

Selon M. Cope, la charge menée depuis quelques semaines par Québecor et Cogeco utilise illégalement la marque de Bell, en plus de « diaboliser la transaction, jusqu’à un niveau absurde ».

Les deux entreprises « préféreraient voir cette transaction bloquée plutôt que de faire face à plus de concurrence », a lancé M. Cope dans les premières minutes de sa présentation.

Pour l’instant, les détails sur ce nouveau service d’information ont filtré au compte-goutte, la présentation de Bell et Astral n’étant pas terminée. Il en va de même pour leur projet de télévision sur demande visant à lutter les Netflix et autres services en ligne étrangers.

La nouvelle unité nationale d’information doit être basée à Montréal, selon les déclarations de M. Cope. Quand à la plateforme de télévision sur demande, elle sera disponible à tous les Canadiens, peu importe leur fournisseur, que ce soit pour le câble, par satellite ou par télévision IP.

En plus de s’attarder à plusieurs reprises sur la campagne d’opposition à la transaction, Bell a insisté sur le fait qu’il faut des gros joueurs solides dans le secteur des télécommunications afin de protéger l’industrie canadienne de la télévision.

Les dirigeants des deux entreprises ont entre autres pris l’exemple des Netflix, Google, Apple et Amazon, qui concurrencent la télévision traditionnelle canadienne sans être soumis par le CRTC. Leurs parts de marché croissantes introduisent davantage de contenus étrangers, plaide Bell.

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