Celui qui a vendu l’entreprise qu’il a fondée soutient que la transaction est bonne pour l’industrie canadienne des télécommunications, puisque si le secteur continue de se fragmenter, il ne sera plus assez fort pour résister à la concurrence internationale.
« Le système de radiodiffusion canadien a besoin d’entreprises qui ont les moyens nécessaires pour concurrencer les diffuseurs de contenus étrangers comme Netflix, Apple, Google et Amazon, a insisté M. Cope. Plus de 10 % des Canadiens sont maintenant abonnés à Netflix, qui représente plus de 11 millions d’heures de visionnement de télévision chaque semaine. Avec une plus grande envergure, les entreprises canadiennes sont en mesure de réaliser les investissements nécessaires en contenu canadien et dans la technologie pour affronter sur un pied d’égalité ces concurrents mondiaux bien financés ».
Bell s’est aussi opposé à d’hypothétiques conditions du CRTC obligeant le maintien de stations locales ou l’exploitation d’Astral en tant qu’entité indépendante. À chaque fois, l’entreprise a plaidé qu’elle ne devrait pas se voir imposer des conditions que les autres concurrents n’ont pas.
Un point de presse de Bell doit avoir lieu en fin d’après-midi lundi, lorsque leurs représentations sur l’approbation de la transaction Bell-Astral seront terminées. L’audience reprend à 16h.
Les réactions devant le CRTC des intervenants, dont Québecor, commenceront demain.