Les produits alimentaires québécois ont la cote au Japon

Publié le 06/11/2009 à 00:00

Les produits alimentaires québécois ont la cote au Japon

Publié le 06/11/2009 à 00:00

" Notre percée rapide au Japon tient un peu du hasard ", dit Redmond Hayes, président des Ruchers Promiel, de Château-Richer.

En 2008, à sa première participation à Foodex Japan - la plus grande exposition de produits alimentaires et de boissons en Asie - un scandale fait rage : du miel contaminé destiné à l'exportation a été produit en Chine et en Europe.

Les consommateurs étaient donc à la recherche de miel haut de gamme. C'est exactement ce que proposaient les Ruchers Promiel avec sa marque Naturoney. " Nous venions de créer cette marque dans le but d'ouvrir des marchés ", dit M. Hayes. Comme son nom l'indique, il s'agit de miel 100 % naturel.

Le concept a plu aux Japonais, qui aiment beaucoup la finition et la qualité. Durant cette exposition, les Ruchers Promiel, qui comptent 16 employés, ont signé une entente avec un importateur japonais. " Depuis 2008, nous livrons 500 000 $ de miel par an au Japon, ce qui représente environ 15 % de notre chiffre d'affaires ", dit Redmond Hayes.

Une entente rapide dans le domaine de l'érable

Domaine Acer, une entreprise familiale gérée par Robert Vallier et sa compagne, Nathalie Decaigny, une ingénieure agronome d'origine belge, a participé au Foodex Japan en 2009. " Nous savions que les Japonais raffolent des produits de l'érable ", explique Mme Decaigny. L'entreprise qui distribuait jusque-là ses produits uniquement au Québec, voulait y présenter ses alcools d'érable et ses produits de l'érable fins.

" Comme nous avons trop tardé à nous inscrire, j'y suis allée comme visiteuse ", dit la femme d'affaires. Une fois sur place, l'attaché commercial de la délégation générale du Québec à Tokyo l'a aidée à obtenir des rendez-vous.

" J'ai réussi à signer une entente avec Canada Business Services, qui possède trois boutiques et un restaurant spécialisés dans les produits canadiens. Akami Koyama, la propriétaire, cherchait de nouveaux produits de l'érable, quelque chose de différent ", explique Mme Decaigny. Après une dégustation, elle a commandé l'apéritif Val Ambré et le digestif Charles-Aimé Robert, des bouteilles de sirop élégantes et de la gelée d'érable.

En moins d'un an, Domaine Acer a ainsi exporté pour près de 28 000 $ de marchandises, ce qui représente environ le cinquième de son chiffre d'affaires. C. Deslandes

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