Diane Gosselin : Concilier médicaments et argent

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Novembre 2014

Diane Gosselin : Concilier médicaments et argent

Offert par Les Affaires


Édition du 08 Novembre 2014

Diane Gosselin, finaliste - cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme sans but lucratif

Mettre au point des médicaments ne suffit pas à faire avancer la recherche. Comprendre les enjeux d’affaires qui régissent le secteur des sciences de la vie est tout aussi essentiel. C’est ce constat, effectué lors sa participation à la mise en marché d’un produit de diagnostic de l’endométriose, qui a poussé Diane Gosselin, alors chercheuse en immunologie, à entamer un MBA en 2003. « Avoir des connaissances en science et en affaires permet de voir comment apporter une valeur ajoutée et donc de changer les choses », dit la finaliste des prix Femmes d’affaires du Québec du Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ) dans la catégorie cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme sans but lucratif.

Cliquez ici pour consulter le dossier Prix Femmes d'affaires du Québec 

Après un passage à la FTQ, où elle évaluait les projets d’investissement en sciences de la vie, elle intègre le Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM) à sa création en 2008, à titre de vice-présidente, recherche et développement, avant d’en devenir pdg en 2012.

Développer de nouveaux médicaments est risqué sur le plan économique. Depuis six ans, elle œuvre donc à faire travailler ensemble tous les acteurs de la recherche – universités, biothechs, sociétés pharmaceutiques, gouvernement et groupes de patients – pour assurer le partage des coûts et accélérer la découverte de nouveaux médicaments. « Cela crée un effet de levier et permet d’aller 25 fois plus loin. »

Diane Gosselin a aussi contribué à mettre en place un programme de mentorat. Celui-ci permet aux biothechs, les start-ups du domaine pharmaceutique, de vérifier que leurs projets de recherche répondent aux besoins des sociétés pharmaceutiques, dont la grande taille nuit à la capacité d’innover. Et ça marche, puisque 85 % de la technologie financée par le CQDM finit par être adoptée par les pharmaceutiques.

La personnalité qui l’inspire

Marie Curie, prix Nobel de physique en 1903, qui a découvert deux radioéléments, le radium et le polonium. « Déterminée et convaincue de l’importance de ce qu’elle faisait, elle a encore une influence majeure dans la médecine d’aujourd’hui. »

Son plus grand défi

« Avoir réussi à réunir autour d’une même table des pharmaceutiques, plus habituées à la concurrence qu’à la collaboration. Les gens étaient sceptiques au début, mais actuellement, le taux de réussite des projets que nous finançons est de 90 %. »

Le projet qui l’allume

Trouver des partenaires canadiens et internationaux pour développer le CQDM et assurer sa pérennité.

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