Croyez-vous être un fin stratège?

Publié le 13/10/2011 à 09:11, mis à jour le 02/11/2011 à 15:33

Croyez-vous être un fin stratège?

Publié le 13/10/2011 à 09:11, mis à jour le 02/11/2011 à 15:33

Par Olivier Schmouker

> Répétition. Les entraîneurs-chefs ont tendance répéter ce qui fonctionne bien, et même ce qui ne marche pas si bien que ça. Dit autrement, ils ne changent de strategie que lorsqu’ils viennent d’encaisser un revers, alors que la logique pure voudrait qu’ils changent de stratégie aussi après un gain.

> Persistance. Les entraîneurs-chefs des équipes performantes vont persister dans leur stratégie, même après avoir subi un revers monumental.

> Über-ambition. Les entraîneurs-chefs vont changer de stratégie quand ils s’attendent dès le départ à une défaite (l’adversaire est sur le papier difficile à battre, par exemple) ou quand ils visent une performance peu réaliste (écraser au score un adversaire de force comparable à la sienne, par exemple).

> Panique. Quitte à perdre, ils vont changer de stratégie en fin de match pour tenter de décrocher la victoire qui, jusque-là, leur échappe de peu.

Comment les trois chercheurs de la Brigham Young University en sont-ils arrivés à de telles trouvailles? Tout bonnement à l’aide de savants calculs sur la corrélation, ou non, entre différents événements, comme cela se fait si souvent en économie. «Tout cela montre que l’entraîneur-chef reçoit un signal positif à chaque succès et qu’il en tient compte immédiatement après, et qu’à l’inverse, ce n’est pas toujours le cas à chaque revers», notent-ils dans leur étude.

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