Bien armé pour résister aux turbulences?

Publié le 31/10/2011 à 08:00, mis à jour le 31/10/2011 à 08:12

Bien armé pour résister aux turbulences?

Publié le 31/10/2011 à 08:00, mis à jour le 31/10/2011 à 08:12

Panique à Bay Street : l’indice S&P/TSX recule. Il est tombé de 15 % depuis son sommet d’avril 2011, effaçant 147 milliards $ de valorisation boursière.

Dans cette période périlleuse, où certaines entreprises luttent pour leur survie, toutes ne sont pas si mal en point. L’approche conservatrice qu’elles ont adoptée dans la gestion de leur bilan, les met dans une position confortable.

« Ça démontre l’importance pour les dirigeants de bien comprendre le contexte de marché, pense Pierre Comtois, vice-président du conseil et chef des placements chez Optimum Gestion de Placements. En fait, ils doivent même sans cesse l’anticiper, être en avance sur son évolution et se parer en conséquence. »

C’est ce qu’ont fait, par exemple, les banques canadiennes l’été dernier. Inquiètes des répercussions de la crise de la dette souveraine sur le secteur bancaire mondial, elles ont augmenté leurs liquidités.

« En vérité, dès qu’une entreprise anticipe des temps plus durs, elle doit renforcer son bilan pour ne pas trop dépendre des prêteurs », dit M. Comtois.

La trésorerie

En ces temps incertains, certaines entreprises n’hésitent pas non plus à investir pour calmer le jeu. Elles font le pari de lancer un nouveau produit, d’ouvrir un nouveau marché, d’automatiser les procédés, etc. Les entreprises très rentables sont capables d’autofinancer ces projets.

« Les entreprises dont la trésorerie est bien garnie peuvent également profiter du contexte pour faire des acquisitions opportunes, incluant l’achat de leurs actions en circulation, si le cours tombe à un niveau anormalement bas, dit Claude Dalphond, administrateur de sociétés. Ou encore, elles peuvent augmenter le dividende pour réduire la volatilité de leurs actions et attirer des actionnaires qui ont une vision à long terme. »

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