Réveille-matin : Wall Street veut repartir en hausse sans le pétrole

Publié le 06/05/2011 à 07:30

Réveille-matin : Wall Street veut repartir en hausse sans le pétrole

Publié le 06/05/2011 à 07:30

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

Les marchés boursiers nord-américains semblent vouloir mettre fin à la chute amorcée depuis lundi, alors que les contrats à terme (futures) des indices de la Bourse de New York sont en hausse vendredi vers 7h.

Les quatre premières séances de la semaine ont été marquées à l'encre rouge à Toronto et New York, notamment à cause d'un important repli des ressources naturelles. Le pétrole à lui seul a coulé de 15 % depuis la clôture de vendredi dernier. Hier seulement, l'or noir s'est enlisé de plus de 9,5 %, passant ainsi sous la barre des 100 $ US.

Vers 7h20, les contrats à terme (futures) des indices de la Bourse de New York affichent des gains. Selon ces contrats, le S&P 500 gagne 3,7 points, à 1 339 points, le Dow Jones avance de 24 points, à 12 594 points, et le Nasdaq grimpe de 6,75 points, à 2 386 points.

Le pétrole pour sa part continue sur sa lancée d'hier. Vers 7h20, il perd 2 $ US, ou 2 %, à 97,84 $ US.

En Europe, les indices sont partagés vers la mi-séance. Pendant que Londres perd 0,35 %, Paris avance de 0,38 % et Francfort ajoute 0,57 %.

En Asie, la chute des matières premières hier a tiré les indices vers le bas. Le Nikkei 225 de Tokyo a encaissé un recul de 1,45 %, après plusieurs jours de congé. Le Hang Seng de Hong Kong s'est replié de 0,44 %.

PLUS :

Débandade du pétrole et des métaux

Notre section sur la revue des marchés boursiers

Indicateurs économiques

Le chômage a reculé de 0,1 point de pourcentage en avril selon Statistique Canada, à 7,6 %, grâce à la création de 58 000 emplois. Les économistes sondés par Bloomberg anticipaient que le chômage resterait stable à 7,7 % et que 20 000 emplois auraient été créés le mois dernier au pays.

Aux États-Unis, le taux de chômage et la création d'emplois non agricoles pour le mois de mars seront connus. Les économistes prédisent un taux de chômage stable à 8,8 % et la création de 185 000 emplois.

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