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1-Les Bourses américaines se dirigent vers un recul à l’ouverture mercredi, les investisseurs s'interrogeant sur les intentions de la banque centrale américaine avant la publication du compte rendu de sa dernière réunion, tout en suivant de près les prix du pétrole.
2-Les indices S&P 500, Dow Jones et Nasdaq se replient de 0,07%, 0,08% et 0,12% dans les négociations précédant l’ouverture officielle, vers 7h15. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, prend 0,27% à 52,55$US.
3-À l’étranger, les marchés asiatiques ont terminé dans le rouge. La Bourse de Shanghai a fini en repli de 0,20%, les investisseurs demeurant prudents à la veille de la publication des chiffres mensuels du commerce extérieur chinois. La Bourse de Hong Kong a pour sa part cédé 0,6%, tandis que la Bourse de Tokyo a trébuché de 1,09%.
À la mi-séance en Europe, les indices battent en retraite. La Bourse de Paris recule de -0,20%, la Bourse de Francfort de 0,10% et celle de Londres, de 0,31%.
Le marché est de plus en plus convaincu que la Réserve fédérale procédera à un relèvement de ses taux en fin d'année, observent les gérants de Barclays Bourse.
Les investisseurs chercheront des détails sur l'état des débats au sein de la Fed concernant un potentiel relèvement des taux à court terme dans le compte-rendu de sa dernière réunion, publié après la clôture des places boursières européennes.
«Dans ce contexte d'argent plus cher, il ne faudrait pas que les résultats d'entreprises faiblissent trop», souligne Barclays Bourse.
Le géant américain de l'aluminium et des métaux composites Alcoa a lancé mardi la saison des résultats des grandes entreprises américaines avec des chiffres trimestriels inférieurs aux attentes, confortant les craintes sur les répercussions aux grandes entreprises d'une conjoncture morose.
Le pétrole continuera de son côté de focaliser une partie de l'attention des marchés, avec notamment la publication du rapport mensuel de l'OPEP.
4-À l'agenda économique, le principal élément que surveilleront les investisseurs est le compte rendu de la plus récente réunion des membres du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale. Des hauts dirigeants de la Fed prononcent aussi des discours, W. Dudley et E. George. Rien n'est à l'agenda au Canada.
5-Parmi les titres en action, Exfo(Tor., EXF) va dévoiler ses résultats du quatrième trimestre après la fermeture des Bourses. Les analystes tablent sur un bénéfice de 0,05$US l'action, contre 0,07$US l'an dernier.
Restons dans le secteur des télécommunications. L’action d’Ericsson chute de 15% à la Bourse de Stockholm, après que l'équipementier télécoms bien présent au Québec a averti s'attendre à des résultats nettement moindres au troisième trimestre sous l'effet d'une conjoncture défavorable dans les pays pétroliers et de la saturation du marché en Europe.
Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale, hausse de nouveau sa cible pour le titre de Savaria(Tor., SIS). Tout en maintenant sa recommandation de surperformance, il fait passer sa cible de 10$ à 12,50$. Dans sa note, M. Aghazarian effectue une analyse en profondeur du potentiel de croissance et des façons d’évaluer cette croissance. Lisez la récente chronique de Yannick Clerouin, qui traite notamment de Savaria: Ce qui m'embête avec la Bourse canadienne.
Robert Young, de Canaccord Genuity, réitère sa recommandation d’achat et sa cible de 70$ pour le titre de Groupe CGI(Tor., GIB.A), après que la société montréalaise eut remporté un contrat potentiellement évalué à 824M$US sur 10 ans, auprès du département américain de l’Agriculture. Ce contrat illustre le pivot de CGI vers des ententes à plus long terme, des revenus de grande qualité, ainsi que la croissance de ses activités dans le nuage. Cela démontre aussi que CGI est capable de livrer de la croissance durable, selon l’analyste.
Sara O’Brien, de RBC Marchés des capitaux, réitère sa recommandation de surperformance et sa cible de 56$ pour le titre de Stella Jones(Tor., SJ). L’analyste souligne que le titre a un profil défensif et que l’entreprise peut livrer une croissance à deux chiffres de ses bénéfices pour les exercices 2016 et 2017. Dans le temps, Stella Jones augmentera son dividende, tout en maintenant son multiple d’évaluation élevé.
