Fonds communs: les bons gestionnaires alignent leurs intérêts aux vôtres

Publié le 29/09/2014 à 11:52

Fonds communs: les bons gestionnaires alignent leurs intérêts aux vôtres

Publié le 29/09/2014 à 11:52

Une culture d'entreprise plus solide signifie-t-elle des rendements plus solides?

La méthodologie de la note de gérance de Morningstar présume que les cultures d'entreprise axées sur les porteurs de parts sont plus susceptibles de fournir de bons résultats que celles qui s'attachent principalement à rassembler des actifs. Morningstar évalue la culture d'une entreprise en rencontrant ses hauts dirigeants, ce qui l'aide à comprendre ses priorités, sa stratégie de rétention du personnel, son expertise en matière de placement, sa stratégie de distribution, son approche en matière de gestion du risque et son barème de rémunération, ainsi que des facteurs moins nets comme de savoir si sa culture d'entreprise est collaborative, compétitive ou entre les deux. Nous puisons aussi dans des conversations que nous avons eues avec les gestionnaires de portefeuille pendant l'année pour comprendre comment la culture d'entreprise se manifeste sur le terrain. Les gestionnaires offrent des informations précieuses sur l'ampleur des ressources à leur disposition et leur utilisation.

Bien entendu, chaque société de fonds nous dit qu'elle fait passer les intérêts de porteurs de parts en premier. Heureusement, nous n'avons généralement pas à le croire sur parole. Nous pouvons mesurer la capacité de la firme à retenir son personnel en étudiant la rotation des gestionnaires et des analystes. Nous pouvons évaluer sa capacité à bien servir ses porteurs de parts en évaluant la performance de sa gamme de produits à long terme. Si les firmes interviennent en dehors de leur sphère de compétences ou ont coutume de lancer des produits qui sacrifient au goût du jour, nous pouvons présumer qu'elles donnent la priorité à la croissance des actifs plutôt qu'aux intérêts des porteurs de parts. Si elles laissent les fonds croître trop rapidement ou se gonfler démesurément avant de les clore, nous pouvons en arriver à la même conclusion.

Si le score octroyé par Morningstar pour la culture d'entreprise reflète le degré auquel une société de fonds privilégie l'excellence dans les placements par rapport à la croissance des actifs, il est légitime de s'attendre à un lien positif entre la culture et la performance. C'était le cas durant notre période d'étude, comme l'indique le Tableau 2. Les sociétés de fonds qui ont la culture d'entreprise la plus forte ont été bien plus performantes que celles dont la culture est plus faible.

À faibles coûts, meilleurs rendements?

Morningstar prête depuis longtemps une attention particulière aux frais. La raison en est simple : plus les frais sont bas, plus il est facile pour un fonds de surclasser son indice de référence et ses concurrents, et plus le montant que conservent les investisseurs est important. Nous incluons les frais dans notre méthodologie de notation de gérance parce qu'ils indiquent clairement à quel point les compagnies de fonds équilibrent leurs propres intérêts commerciaux (des frais élevés occasionnent plus de revenus) et les intérêts des porteurs de parts (des frais inférieurs mènent à de meilleurs résultats dans les placements).

Notre évaluation des frais détermine si les compagnies de fonds rendent service en général aux porteurs de parts. Nous classons les ratios des frais de gestion des fonds (RFG) par rapport à ceux des pairs de leur catégorie, et les agrégeons au niveau de la compagnie de fonds. Nous mesurons le classement des dépenses relatives de la gamme de fonds à la fois sur une base équipondérée et pondérée selon les actifs. Le chiffre équipondéré décrit à quel point les compagnies de fonds traitent bien les porteurs de parts dans toute la gamme, alors que la mesure pondérée selon les actifs décrit mieux les résultats qu'ont obtenus les porteurs de parts.

Nous avons trouvé que les firmes avec des gammes relativement peu coûteuses obtenaient de meilleurs ratios de réussite que celles qui avaient des prix plus élevés, comme le montre le Tableau 3. Cela s'est particulièrement vérifié dans les deux extrêmes des dépenses: les firmes avec les fonds les moins chers ont extraordinairement bien réussi, et ceux avec les fonds les plus coûteux ont généralement obtenu de piètres résultats. Cette relation a été même plus forte sur une base ajustée selon le risque. Les familles de fonds aux coûts les plus faibles doivent prendre moins de risques pour surmonter l'obstacle des frais, ce qui peut expliquer pourquoi elles obtiennent de meilleurs résultats sur une base ajustée selon le risque. En revanche, les compagnies de fonds à coûts élevés doivent prendre plus de risques pour surmonter un obstacle plus élevé, ce qui peut mener à des taux de réussite ajustés selon le risque moins bons.

Mettre son propre argent en jeu mène-t-il à de meilleurs résultats?

À la une

Apple autorise un programme de rachat d'actions de 110G$US

Mis à jour le 02/05/2024 | AFP

Apple a réalisé un chiffre d’affaires de 90,75G$US lors des trois premiers mois de l’année.

Bourse: Wall Street rassurée par la Fed

Mis à jour le 02/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a quant à elle progressé de plus de 90 points.

Bourse: les gagnants et les perdants du 2 mai

Mis à jour le 02/05/2024 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.