Desjardins soutient que Lassonde offre une performance fiable, mais qu'elle doit garder à l’œil ses efforts continuels du côté de sa marque privée américaine et ses initiatives de croissance potentielles. (Photo: Lassonde)
Que faire avec les titres de Couche-Tard, Lassonde et Boralex? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée par les analystes.
Alimentation Couche-Tard (ATD, 74,34$): objectif ambitieux, mais réalisable
Alimentation Couche-Tard vise désormais un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 10 G$ d’ici 2028, un objectif ambitieux, mais réalisable, estime Banque Royale Marchés des capitaux.
La direction a présenté, lors de sa journée des investisseurs, son plan pour les cinq prochaines années (2023-2028). L’analyste Irene Nattel explique que le chemin vers l’atteinte de l’objectif de 10 G$ (taux annuel de croissance composé de 11,7%) est réalisable et soutenu par un ensemble d’hypothèses crédibles.
Des contributions en provenance des initiatives d’avant et d’arrière-boutique, le contrôle des coûts et une participation entière de TotalEnergies suggèrent une pente plus abrupte que celle précédemment anticipée par la Banque Royale.
L’institution financière introduit un BAIIA préliminaire pour 2028 à la hauteur de 8,5 G$ (taux annuel de croissance composé de 8,2%), une estimation plus conservatrice que celle de l’entreprise de 8,9 G$ (si on exclut 1,1 G$ en provenance des fusions et acquisitions).
Cela dit, Irene Nattel croit que l’occasion de croissance organique de Couche-Tard est sous-estimée. Le BAIIA de 5,8 G$ de l’année financière 2023 contient notamment 2,4 G$ provenant de la croissance organique.
La direction indique par ailleurs avoir l’intention d’augmenter l’offre de nourriture, de boissons ainsi que de sa marque privée (représentant entre 500 M$ et 600 M$ supplémentaires), un engagement renouvelé envers les consommateurs et l’amélioration de son exploitation (entre 200 M$ et 400 M$), une contribution graduelle du carburant, notamment grâce à des occasions du côté commercial (400 M$ à 600 M$), une croissance de son réseau (400 M$) ainsi que la gestion des coûts de structure (800 M$).
La Banque Royale maintient sa prévision de surperformance du titre de Couche-Tard face à son secteur d’activité et rehausse son cours cible de 87$ à 94$.
Industries Lassonde (LAS.A, 127,01$): un récit encore à écrire