> Net avantage à l'excuse superflue. Seulement 9% des personnes à qui il a été demandé un peu abruptement leur cellulaire ont accepté de le prêter pour rendre service. Ce pourcentage a bondi à 47% dès que la formule «Je suis désolé pour la pluie!» a été ajoutée au préalable.
Surprenant, n'est-ce pas? Pour s'assurer de la robustesse de ce résultat, les trois chercheurs ont effectué trois autres expériences, en laboratoire et via le Web. Celles-ci ont toutes confirmé l'avantage que présentait d'exprimer une excuse superflue avant de présenter une demande à autrui.
Que retenir de tout cela? Un conseil ultrasimple, immédiatement applicable à votre quotidien au travail :
> Qui entend inspirer confiance a tout intérêt à présenter au préalable une excuse superflue bien sentie. C'est-à-dire à faire montre d'empathie pour l'autre à propos d'une nuisance indépendante de la volonté de tout le monde.
Voilà. À vous maintenant de jouer, en prenant soin, toutefois, de ne pas sortir «Je suis désolé pour la pluie!» à tout bout de champ, car il n'y a rien de pire que d'être répétitif dans ses excuses.
En passant, l'écrivain américain Caleb Carr a dit dans L'Ange des ténèbres : «Il y a un fossé entre explication et excuse».
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