Résulltat? Ce patron a changé son fusil d’épaule et a expliqué à tous que désormais, tout chauffeur qui remplirait telle et telle condition dans son évaluation de fin d’année toucherait une prime d’un montant prédéterminé. Et tout s’est nettement mieux déroulé la fois suivante.
> Désarmer les cyniques. L’un des facteurs qui nuit grandement au moral des troupes, et donc à leur engagement dans les projets de l’entreprise, ce sont les cyniques. Oui, vous savez, ceux qui sont très actifs pour critiquer les moindres faits et gestes de la haute direction, voire de leur propre manager. Vous en connaissez sûrement dans votre entourage… Eh bien, le mieux, d’après le professeur, n’est surtout pas de chercher à les dégoûter pour les voir partir d’eux-mêmes de l’entreprise (car ce sont souvent des employés talentueux…), mais de les désarmer.
Comment ça? En rusant! «Parlez-leur. Informez-les les premiers de vos projets d’avenir. Même s’ils n’approuvent pas ce que vous envisagez de faire, le fait d’en avoir été vite informé leur donne le sentiment d’y être impliqués, ce qui rend beaucoup plus difficile la critique», a-t-il expliqué. Et ce, d’autant plus qu’établir une communication privilégiée entre vous et les cyniques peut parfois vous permettre de comprendre d’où vient leur frustration, ce qui est un bon commencement pour atténuer le problème et transformer leur mauvais caractère…
Cette vision de l’engagement du professeur des HEC Montréal rejoint en tous points celle de Kasimir Olechnowicz, le président de la firme de génie-conseil montréalaise Cima+, qui était le conférencier suivant, avec son directeur des ressources humaines, Éric Dumouchel : «Plus on donne, plus on reçoit», a-t-il martelé lors de sa présentation.