En 2016, vous réveillerez le leader qui sommeille en vous!

Publié le 28/12/2015 à 08:42

En 2016, vous réveillerez le leader qui sommeille en vous!

Publié le 28/12/2015 à 08:42

Le hic, dans tout ça? C'est que cela nous amène à considérer le leadership comme quelque chose d'essentiellement inné, alors qu'en vérité «le leadership est un choix», comme le dit Mme Ginzel. En effet, nous avons tendance à croire que, déjà tout petit, le leader était un enfant qui osait défier l'autorité, qui avait une forte estime de lui-même, qui brillait par ses idées originales, ou encore qui était écouté des autres dès qu'il prenait la parole. Alors - j'appuie fortement sur ce point - qu'il n'en est rien.

Non, le leadership n'est pas essentiellement inné ; oui, il est essentiellement acquis!

«En fait, il n'y a rien de purement inné dans le leadership. Les différentes attitudes qu'adopte un leader concernent toutes des aptitudes qui peuvent être apprises, travaillées et encouragées dans le cadre du quotidien au travail. Et ce, quel que soit le poste qu'on occupe», dit Mme Ginzel.

Prenons un exemple concret... Imaginons une employée qui répond aux attentes, qui est agréable à vivre et qui est fiable. Disons qu'elle est appréciée de tous ceux qui la côtoient. Ajoutons enfin qu'elle n'est pas franchement extravertie et qu'elle n'affiche pas d'emblée certains traits qu'on associe en général aux leaders, comme l'usage constant d'une autorité naturelle. En raison de nos clichés, chacun l'empêchera inconsciemment de devenir le leader d'un projet, par exemple, parce qu'il lui manque des cartes maîtresses à son jeu.

Ce qui est une lourde erreur, car on écarte ainsi tout ce qu'elle peut apporter à son équipe, comme, disons, ses talents secrets pour créer une bonne ambiance de travail au sein d'un groupe, pour encourager chacun à atteindre ses objectifs, ou encore pour aider chacun à être bien organisé - ce qui, on s'entend, pourrait faire toute une différence à propos d'un projet complexe. De fait, ce n'est pas parce qu'on est plus introverti qu'extraverti qu'on ne peut pas être un excellent leader (pensez, entre autres, à Mark Zuckerberg ou à Bill Gates). On le voit bien, il suffirait de pas grand-chose pour qu'elle puisse agir en leader, et permettre à son équipe de réaliser ce qu'elle n'a encore jamais pu réaliser.

Quoi, au juste? Eh bien, il suffirait de changer notre propre perception du leadership. Facile à dire, me direz-vous. La bonne nouvelle du jour, c'est que c'est également facile à faire!

Comment? Tout bonnement en faisant vôtre, comme le préconise Mme Ginzel, l'équation de Kurt Lewin, un psychologue américain d'origine allemande, qui figure dans son livre de 1936 intitulé Principles of topological psychology :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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