Comment faire vraiment preuve d'empathie au travail?

Publié le 30/07/2015 à 06:03

Comment faire vraiment preuve d'empathie au travail?

Publié le 30/07/2015 à 06:03

À présent, je vais vous demander de compter le nombre de A, de B, de C et de D que vous avez. Puis, de consulter les commentaires qui vous correspondent :

> Majorité de A. Vous avez une empathie compassionnelle.

«La joie, la colère, la tristesse... Vous sentez tout et prenez tout pour vous. Vous êtes ce qu'on appelle une 'éponge émotionnelle'. (...)

- Le versant positif. Une générosité et une humanité qui ouvrent les coeurs et qui donnent du sens et de la consistance à la vie. Une sensibilité exacerbée favorisant l'émerveillement devant la beauté et la bonté qui se nichent dans les petits racoins du quotidien. La capacité à excuser et pardonner quand les autres jugent et condamnent.

- Le versant négatif. L'épuisement émotionnel et physique. La possibilité de se faire manipuler. La difficulté de trouver la bonne distance dans les relations avec autrui.

- Vers l'équilibre. Rééquilibrez votre dosage 'pensées-émotions', en rationalisant vos émotions ('C'est normal que j'aie de la peine pour lui, sa situation est pénible'), en trouvant la bonne distance ('J'attends d'être sollicité pour intervenir, puis j'évalue ma propre capacité d'aide'), en évitant les surexpositions émotionnelles ('J'arrête de regarder les infos en boucle') et enfin - pourquoi pas? - en vous investissant dans une activité humanitaire ou caritative», recommande Mme Millêtre.

> Majorité de B. Vous avez une empathie stratégique.

«Écouter, observer, calculer... Votre empathie est réelle, à la fois très fine et très stratégique. (...)

- Le versant positif. Le sens de la diplomatie. L'adaptabilité. La faculté de trouver les mots justes pour apaiser, réconforter, encourager. L'aptitude à rebondir et à anticiper.

- Le versant négatif. Le risque de manipulation. C'est le cas lorsque l'autre ne devient qu'un simple outil pour atteindre un but. Une méfiance usante pour vous-même, car à trop planifier, calculer, prévoir, vous perdez spontanéité et confiance.

- Vers l'équilibre. Laissez-vous un peu surprendre par la vie et les autres, en vous empêchant d'user de stratégie pour tout et en lâchant un peu prise sur les moyens mis en oeuvre pour atteindre le but que vous visez. Efforcez-vous de moins influencer ou convaincre les autres, et prenez avec eux, de temps en temps, la direction qu'ils proposent», conseille Mme Millêtre.

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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