Comment faire pour vraiment apprendre de vos erreurs?

Publié le 25/04/2014 à 09:11

Comment faire pour vraiment apprendre de vos erreurs?

Publié le 25/04/2014 à 09:11

Savoir faire son mea culpa est primordial... Photo: DR

Un nouveau prix a été lancé cette semaine, le Prix résilience entrepreneuriale BDC, qui entend récompenser une entreprise canadienne qui est ressortie plus forte d'un revers survenu au cours de la dernière année. Ce prix vise, on le voit bien, à souligner l'intérêt qu'il y a à connaître un échec, car on peut en ressortir plus fort qu'auparavant. Il a par conséquent la magnifique mission de faire en sorte que l'échec ne soit plus un tabou.

Découvrez mes précédents billets

Rejoignez-moi sur Twitter

Mon livre : Le Cheval et l'Âne au bureau

Mais voilà, on peut légitimement se demander si l'on gagne vraiment à échouer. Car, soyons francs, nous avons tous connus des revers dont nous ne nous sommes jamais complètement remis. Pas vrai?

Les initiateurs du nouveau prix sont, quant à eux, unanimes : il est bon d'échouer. Écoutons deux d'entre eux. Maxime Bernier, ministre d'État à la Petite Entreprise, au Tourisme et à l'Agriculture : «Les entrepreneurs savent qu'il n'y a pas de honte à échouer. En fait, nous devrions tous nous inspirer de leur capacité à transformer les erreurs en occasions, et, au final, à réussir». Et Michel Bergeron, premier vice-président, marketing et affaires publiques, de BDC : «L'échec fait partie du processus entrepreneurial. L'important, c'est que les entrepreneurs puissent mettre en pratique les leçons qu'ils en ont tirées».

Alors? Ont-ils raison? Ou tort, d'autant plus que M. Bergeron reconnaît que certaines erreurs sont «fatales»? Eh bien, je pense avoir trouvé une réponse intéressante dans une étude intitulée My bad! How internal attribution and ambiguity of responsability affect learning from failure. Celle-ci est le fruit du travail de : Christopher Myers, doctorant en management à l'École de commerce Ross (États-Unis); Bradley Staats, professeur en processus organisationnels à l'École de commerce Kenan-Flagler (États-Unis); et Francesca Gino, professeure en management à Harvard (États-Unis).

Les trois chercheurs ont procédé à trois expériences visant à identifier la meilleure façon pour une personne de tirer les leçons d'un échec. Je vais brièvement décrire chacune d'elles, et surtout vous présenter leurs résultats. Car, comme vous allez le voir, ceux-ci sont fascinants…

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...