Trois chercheurs ont eu la curiosité de regarder s'il y avait la moindre corrélation entre le RLH d'un PDG et le succès financier de l'entreprise qu'il dirige, à savoir : Elaine Wong et Michael Haselhuhn, tous deux professeurs de management à l'Université de Californie à Riverside (États-Unis), et Margaret Ormiston, professeure de comportement organisationnel à la London Business School. Ils ont ainsi analysé les traits de 55 PDG figurant dans le palmarès Fortune 500, et ont découvert – ô surprise! – qu'il y avait un lien entre les deux.
C'est simple, plus le RLH du PDG est élevé, plus l'entreprise a de chances de voler de succès en succès. Oui, plus le PDG est large de visage, c'est-à-dire des pommettes écartées, plus il va briller sur le plan professionnel, et l'entreprise avec lui.
Comment expliquer cet étrange constat? Eh bien, il semble que la testostérone a un effet particulier sur la formation du crâne des hommes durant la puberté : plus cette hormone est présente à ce moment-là, plus elle élargit le visage. Du coup, les hommes larges de visage sont des hommes qui sont souvent bourrés de testostérone, du moins plus que la plupart des autres. Ce qui a pour conséquence, entre autres, d'être généralement perçus par les autres comme des leaders.
Une expérience amusante a été menée à cet égard… En Suisse, il a été demandé à de jeunes écoliers de regarder des photos d'hommes et de dire lesquels feraient de «bons capitaines de bateau». Vous savez quoi? Il s'agissait de photos de candidats politiques à de prochaines élections locales, et 70% des enfants ont désigné ceux qui ont, par la suite, été effectivement élus! Ceux-ci avaient des traits de leaders.
Il ne vous reste plus maintenant qu'à prendre une photo de vous et un décimètre, et voir si vous êtes un leader né aux yeux des autres, ou pas...
En passant, Laozi aimait à dire : «Qui domine les autres est fort. Qui se domine est puissant».