Il y a plusieurs années, abolir les billets de banques aurait été hors de question. L'utilisation constante des cartes nous auraient empoisonné la vie. Cependant, avec l'avènement des diverses méthodes de paiements par le biais des téléphones mobiles, même les toutes petites transactions peuvent être exécutées rapidement.
Nous pensons même que sans l'argent imprimé, d'importantes réformes seraient entreprises au gouvernement. Actuellement, un nombre important d'entrepreneurs et travailleurs autonomes arrivent à payer un taux d'impôt raisonnable grâce aux déclarations de revenus ciblées. Par exemple, un travailleur autonome peut choisir de déclarer 50 000$ de revenus, au lieu des 100 000$ qu'il a empochés. Ainsi, il diminue considérablement ses impôts. Cette situation est possible lorsque un important pourcentage des clients paie en argent comptant. Du point de vue des travailleurs, on peut facilement percevoir cette stratégie comme étant une façon de se faire justice soi-même. Les impôts sont trop élevés? Ramenons-les à un niveau raisonnable!
Sans cette stratégie d'évitement, beaucoup de gens se plaindraient des impôts à payer ou seraient tout simplement découragés. Par conséquent, on exigerait des réformes fiscales. Actuellement, comme peu de personnes se plaignent, on assiste au statu quo. Pourquoi perdre de l'énergie à forcer des changements quand on peut simplement contourner les règles? L'abolition des billets de banque rendrait les réformes nécessaires, et l'économie s'en porterait mieux.
P.S.: Selon les autorités américaines, c'est grâce aux comptes de banques, aux virements et aux signatures sur des cartes que les terroristes de l'attentat du 11 septembre 2001 ont été identifiés. Si uniquement de l'argent comptant ou des cartes prépayées avaient été utilisées, les autorités nageraient encore en plein brouillard.
