Demo Day du Founder Institute : trois start-ups à surveiller

Publié le 26/07/2014 à 14:02

Demo Day du Founder Institute : trois start-ups à surveiller

Publié le 26/07/2014 à 14:02

De gauche à droite, François Poirier (MakerBloks), Christopher Hendriks (The Anniversary Co), Sergio Escobar (Founder Institute), Sacha Ferrari-Apollon (Billifyme) et Kaelan Désilets-Langelier (Grape Mate). [Photo : Julien Brault]

La filiale montréalaise du Founder Institute a tenu son premier Demo Day vendredi dernier. Les 12 fondateurs ayant complété le programme ont ainsi eu l’occasion de présenter leur projet devant une poignée d’investisseurs et de mentors. Il s’agissait de l’aboutissement d’un programme intensif de trois mois (à temps partiel), durant lequel les entrepreneurs ont dû se remettre en question plus d’une fois.

Si les projets présentés n’étaient pas tous à un stade de développement avancé, leurs initiateurs avaient tous incorporé leur entreprise, tout comme ils ont tous réussi à faire une présentation solide. Il faut dire que moins de 27% des entrepreneurs acceptés dans le programme ont réussi à le terminer. En effet, parmi les 45 qui ont commencé le programme, seuls 12 ont réussi à le compléter, les autres s’étant fait montrer la porte ou ayant abandonné en cours de route.

Sergio Escobar, co-directeur du programme avec le pdg de BusBud Louis-Philippe Maurice, a ainsi commencé son discours en disant que le programme avait été douloureux pour tous ceux qui étaient impliqués. Ce n’est toutefois pas un constat d’échec. Dans les faits, c’est afin de déterminer qui a l’épiderme assez solide pour réussir en affaires que l’incubateur place volontairement ses entrepreneurs dans des situations difficiles.

Comme je l’ai fait lors du dernier Demo Day de FounderFuel, voici les trois start-ups qui ont retenu mon attention parmi les 12 qui ont présenté vendredi.

1. MakerBloks

La start-up du designer industriel François Poirier a développé un système de briques permettant d’initier les enfants aux circuits électroniques. Plus facile d’approche que les consoles sur lesquelles les enfants peuvent brancher des fils, les briques de MakerBloks ciblent les enfants à partir de 6 ans. Le kit d’introduction de MakerBloks devrait se détailler 79,99$. Le produit devrait être lancé par l’entremise d’une campagne Kickstarter qui sera lancée début 2015.

2. Heddoko

La start-up fondée par l’ingénieur Mazen Elbawab proposera des vêtements qui mesureront les mouvements de ceux qui les portent. Il s’agit donc de vêtements intelligents, mais ces derniers ont peu en commun avec ceux des start-ups montréalaises OM Signal et Hexoskin, qui mesurent quant à eux les signes vitaux. L’application qui vient avec les vêtements de la start-up agira comme un entraîneur personnel. L’application devrait être en mesure d’accompagner des amateurs de yoga et de crossfit dans un premier temps, puis de golf et de tennis dans un deuxième. Le chandail intelligent d’Heddoko devrait se détailler 399$ et, son pantalon, à un prix similaire. Sa campagne de sociofinancement devrait être lancée bientôt, avec une date de livraison en 2015.

3. Curebox

La start-up vise à faciliter le recrutement de sujets pour les études cliniques. Selon son fondateur Hadi Mazloum, 40 % des tests cliniques échouent faute de recruter un nombre suffisant de patients. Curebox a ainsi développé une application en ligne permettant aux patients de répondre à un questionnaire en ligne et d’aviser les responsables de tests cliniques lorsqu’un sujet répond aux critères de sélection d’une étude clinique. Curebox devrait engranger une commission d’entre 40 $ et 500 $ chaque fois qu’il recommande un patient.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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