Dans tous ces cas, il y a eu un manque de diligence. Des personnes en position d'autorité ont plié l'échine, laissé passer en se disant probablement que les écarts de conduite et leur propre complaisance ne seraient pas révélés au public, et que ce faisant, le risque de réputation était limité.
La saine gouvernance n'est pas une abstraction. Elle permet à une organisation de réaliser sa mission et de se protéger des comportements indésirables. Elle s'exerce par la présence d'administrateurs compétents, diligents, intègres, responsables, transparents et courageux.
Les gouvernants qui n'ont pas ces qualités et ces valeurs n'ont pas leur place dans un conseil d'administration. Le plus grand service qu'ils pourraient rendre à leur organisation serait de la quitter.
J'aime
Passer quatre ans dans l'opposition à critiquer, c'était trop pour des personnes d'action comme Christian Dubé et Élaine Zakaïb. Le premier a pris le mandat d'accroître les investissements de la Caisse de dépôt au Québec, et la seconde mettra ses énergies à la relance du détaillant de vêtements Jacob. Bravo !
Je n'aime pas
Il n'y a pas que les gouvernants qui manquent de diligence et de courage. Alors que les scandales se multipliaient dans plusieurs villes, la Commission municipale du Québec n'a tenu aucune enquête financière sur une municipalité au Québec depuis 26 ans, selon Le Devoir. La Commission s'est toutefois intéressée à des accrocs à l'éthique et à la déontologie. Elle a trouvé le moyen de tenir 20 journées d'audience sur une municipalité de 500 habitants, mais n'a pas osé toucher à Laval, où les signaux de malversations fusaient de toute part.