Pourtant la direction est plus que jamais optimiste
La direction est pourtant plus optimiste que jamais en l'avenir. Elle guide entre autres vers un bénéfice minimal de 7,50$ US par action pour l'exercice 2012 (qui se termine en février). C'est nettement au-dessus du consensus des analystes, qui se trouvait le jour des résultats à 6,89$.
Comment expliquer la contreperformance annoncée pour le premier trimestre et la super performance prophétisée pour le reste de l'exercice?
Le premier trimestre fait notamment l'objet de coûts plus élevés alors que RIM s'apprête à lancer sa tablette Playbook en avril et de nouveaux appareils Blackberry pour l'été (système d'exploitation 6.1).
La compagnie semble croire que la tablette sera un grand succès et que ses nouveaux Blackberry lui permettront en parallèle de reprendre du marché dans le haut de gamme.
On ne serait pas étonné que la tablette Playbook connaisse un certain succès sur le marché. D'autant que son système d'exploitation QNX permettra de prendre en charge les applications Android. Certains estiment que l'adoption des deux systèmes débouchera sur des coûts supplémentaires et amènera moins de développeurs pour ses applications propres. C'est probablement vrai, mais c'est nettement moins risqué comme plan de match. Si jamais les développeurs ne devaient pas suivre sur QNX, l'échec aurait été retentissant. Elle peut maintenant espérer offrir des applications communes à un grand nombre et de l'exclusif.
Pendant ce temps, RIM demeure en position avantageuse sur les autres dans sa relation avec la communauté d'affaires, grâce à des systèmes qui offrent une protection de données apparemment inégalée. En adoptant la tablette et les téléphones intelligents de Research in motion, les gens d'affaires pourront accéder à toutes les applications Android (seulement à partir du calendrier 2012 toutefois pour les téléphones intelligents), tout en ayant une confidentialité supérieure à la concurrence.
Que faire?