Faut-il investir dans le nuage informatique ?

Publié le 07/11/2011 à 09:13, mis à jour le 07/11/2011 à 09:13

Faut-il investir dans le nuage informatique ?

Publié le 07/11/2011 à 09:13, mis à jour le 07/11/2011 à 09:13

Qui peut faire de l'argent?

Trois secteurs semblent particulièrement bien placés pour en tirer profit.

> Les fournisseurs de matériel, (serveurs, systèmes de stockage, etc.). Pour la période 2009-2013, IDC prévoit que les vendeurs de matériel devraient voir le marché progresser de 46 % annuellement. À terme, celui-ci devrait atteindre 13 G$ US.

> Les concepteurs et les fournisseurs de logiciels. Sur la même période, ce marché devrait annuellement croître de 25 % et atteindre 18 G$ US.

> Les fournisseurs d'environnement opérationnel (intégration, contrôle d'accès, synchronisation, etc.). Ce marché devrait aussi croître de 25 % par année, et atteindre 14 G$ US en 2013.

Des noms au Canada

L'informatique en nuage n'est au coeur des activités d'aucun acteur canadien. Marchés mondiaux CIBC s'est récemment penchée sur le phénomène. Elle conclut cependant qu'à différents niveaux, CGI, Descartes et Open Text devraient en bénéficier.

CGI a lancé une offre en nuage il y a un an. Elle a notamment décroché sa certification auprès de la U.S. Government Services Administration ce qui lui permettra de faire une offre à différentes agences gouvernementales pour la fourniture d'infrastructures évaluées à 76 M$ US. L'entreprise montréalaise a même développé une solution de gestion pour les États et les municipalités. Le Maine a choisi cette solution en mai.

Descartes a un modèle qui ressemble à de l'informatique en nuage, mais l'entreprise vend plutôt de petites solutions de logiciels qu'elle installe sur les réseaux de ses clients.

Open Text offre quelques solutions qui fonctionnent en partie à distance, mais la majorité de son chiffre d'affaires vient toujours de la vente traditionnelle de logiciels.

Des noms aux États-Unis

Plus d'acteurs pourraient ici bénéficier des développements. Bien entendu, il y a Microsoft, IBM et Google. La Deutsche Bank a cependant fait une recension des sociétés dont le potentiel est le plus élevé. La plupart tablent sur des logiciels qui pourraient profiter d'une extension de leur marché auprès des PME. Nous n'avons vérifié le potentiel d'aucune. À chacun de faire ses devoirs.

Les voici : Intuit, Salesforce.com, Concur Technologies, Netsuit, Successfactors et Taleo (une entreprise fondée à Québec, mais dont le siège social est à San Francisco).

 

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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