Les Chinois acceptent ce régime tant et aussi longtemps que le parti communiste livre la marchandise, c'est-à-dire la prospérité économique.
Pour sa part, le gouvernement craint plus que tout le déclenchement d'un «printemps chinois», soit un soulèvement populaire comme ceux qui ont ébranlé plusieurs pays arabes, dont la Tunisie et l'Égypte.
C'est pourquoi le contrôle de l'économie chinoise - ou l'apparence de contrôle - est si important pour le parti communiste.
Or, le gouvernement chinois a été pris par surpris par le krach de la Bourse chinoise. L'image de quasi-invulnérabilité et de contrôle des autorités en a pris pour son rhume.
Le krach a aussi fait perdre beaucoup d'argent à des millions de petits investisseurs chinois (le pays en compterait environ 90 millions), ce qui pourrait exposer le parti communiste à la colère de plusieurs d'entre eux, prévient le quotidien français Le Monde.
«À force de faire croire à sa toute-puissance, le parti communiste pourrait bien avoir à payer les pots cassés en termes de crédibilité.»
Entre la stabilité du pays et la libéralisation des marchés financiers de la Chine, le choix du gouvernement ne devrait pas être difficile à faire, soulignent certains analystes.
Ce sera la stabilité.