Se résigner à vendre pour se mettre en valeur
Ces nouveaux votes de confiance sont bienvenus, mais Dorel n’a pas conquis tous les cœurs, son action se négociant au même prix qu’en 1999.
Malgré ses gains récents, son action se négocie toujours à un cours inférieur à sa valeur comptable.
Si les investisseurs ne donnent pas à l’entreprise la valeur marchande qu’elle devrait avoir, la famille Schwarz qui la contrôle pourrait se résigner à vendre l’entreprise au plus offrant.
Comme pour Héroux Devtek, les parties de Dorel, soit ses divisions disparates d'équipements pour enfants, de vélos et de meubles, valent sûrement plus que le tout.
Les frères Schwarz ont repoussé des avances de fonds d’investissement en 2007, mais le feront-ils encore la prochaine fois ?
Le président Martin Schwarz, vient d’avoir 64 ans. Il n’y a pas de relève familiale dans l’entreprise.
Dans une récente entrevue accordée au Report on Business Magazine M. Schwarz a confié « Si quelqu’un nous approchait avec une offre raisonnable, nous la regarderions ».
Il a aussi dit « nous gérons l’entreprise à quatre, en famille. Nous sommes tous ensembles pour la gérer et nous partirons tous ensemble ».