L'aide aux usines de batteries coûtera 5,8 G$ de plus, selon le DPB

Publié le 17/11/2023 à 14:06

L'aide aux usines de batteries coûtera 5,8 G$ de plus, selon le DPB

Publié le 17/11/2023 à 14:06

Par La Presse Canadienne

En ce qui concerne la future usine de Northvolt en Montérégie, le DPB estime à 11 ans le seuil de rentabilité de la subvention à la production. (Photo: La Presse Canadienne)

Ottawa — Le directeur parlementaire du budget estime que le coût total de l’aide provinciale et fédérale à la fabrication de batteries pour véhicules électriques au Canada dépassera de 5,8 milliards de dollars les projections gouvernementales.

Un rapport publié vendredi analyse les coûts pour les gouvernements des récents accords conclus avec Northvolt, Volkswagen et Stellantis-LGES pour que ces entreprises implantent en Ontario et au Québec des usines de fabrication de batteries pour véhicules électriques.

Dans son rapport, le directeur parlementaire du budget (DPB) fixe le coût total de l’aide gouvernementale à 43,6 G$ entre 2022 et 2033, soit 5,8 G$ de plus que les 37,7 G$ annoncés par Ottawa et les provinces jusqu’ici.

Le rapport indique que les 5,8 G$ supplémentaires représentent la perte de recettes fiscales pour les gouvernements fédéral, québécois et ontarien combinés.

Sur les coûts totaux de 43,6 G$, 62% seront assumés par le gouvernement fédéral (26,9 G$) et 38% par les gouvernements du Québec et de l’Ontario (16,7 G$).

Pour ce qui concerne la future usine de Northvolt en Montérégie, le DPB estime à 11 ans le seuil de rentabilité de la subvention à la production, pouvant atteindre 4,6 G$, d’Ottawa et de Québec.

Pourtant, le gouvernement fédéral «a utilisé la méthodologie du DPB pour estimer un seuil de rentabilité de neuf ans en se basant sur une production à plein régime chaque année», indique le rapport.

«De par son format, cette estimation [de neuf ans] exclut tous les nœuds de la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques, à l’exception de la fabrication de cellules», lit-on dans le rapport.

Le DPB évalue par ailleurs le seuil de rentabilité à 15 ans pour la subvention à Volkswagen et à 23 ans pour l’aide à Stellantis, en Ontario.

 

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