Un nouveau désir de vaincre

Publié le 02/02/2011 à 12:38, mis à jour le 02/02/2011 à 12:43

Un nouveau désir de vaincre

Publié le 02/02/2011 à 12:38, mis à jour le 02/02/2011 à 12:43

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Rick Hendrick a trouvé une nouvelle détermination à gagner. Photo : DR.

Propriétaire d’une écurie Nascar, Rick Hendrick a perdu d’un coup ses principaux cadres supérieurs - et son fils -, dans un écrasement d’avion. Voici comment il est parvenu à remettre son entreprise en piste.

Auteur : Daniel McGinn | Harvard Business Review

Un dimanche après-midi de 2004, le cellulaire de Rick Hendrick s’est mis à sonner, alors qu’il revenait en voiture à la maison. L’appel provenait d’un employé de longue date qui, très nerveux, a demandé à son patron d’arrêter de rouler pour qu’ils puissent se parler.

Rick Hendrick avait alors 55 ans. Propriétaire d’une chaîne de concessionnaires automobiles valorisée à trois milliards de dollars américains, il détenait aussi une écurie Nascar comptant 460 employés. Au moment d’arrêter sa rutilante BMW X5, il s’attendait à ce qu’on lui annonce qu’un accident s’était produit à la course de l’après-midi, et qu’un de ses pilotes avait été gravement blessé. En fait, les nouvelles étaient pires…

Un jet de l’entreprise, qui faisait route vers la course, avait disparu des écrans radar. Selon les premiers rapports, l’appareil transportait 10 passagers, dont son fils unique, Ricky, âgé de 24 ans, son frère John, 53 ans, président de l’écurie, ainsi que deux nièces, deux de ses principaux cadres supérieurs et deux autres employés clés.

« Au début, j’ai cru qu’ils avaient simplement changé de cap pour atterrir, en raison des conditions météorologiques, et que tout allait bien », raconte aujourd’hui Rick Hendrick. Il a alors composé les numéros de cellulaire des passagers. « C’est à ce moment que j’ai compris que quelque chose n’allait pas. S’ils avaient atterri, quelqu’un aurait répondu…» Il s’est rendu chez lui, a raconté le tout à sa femme Linda, puis a attendu. Au milieu de l’après-midi, les autorités avaient repéré le lieu de l’écrasement et avisé la famille Hendrick qu’il n’y avait aucun survivant.

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« Ce sont des chrétiens très engagés. Ils étaient dévastés, alors ils se sont mis à prier », se souvient Felix Sabates, un ami proche de la famille et propriétaire d’une écurie Nascar rivale, en visite chez les Hendrick ce jour-là. « Ce fut une journée affreuse… »

Comment survivre à une telle épreuve ?

Pour la famille, les événements du 24 octobre 2004 ont été une tragédie. Et pour Hendrick Motorsports, une catastrophe : mis à part Rick Hendrick lui-même, le PDG de l’écurie, toute l’équipe de direction était à bord de l’appareil qui s’était écrasé sur la Bull Mountain. Le lendemain matin, tout le monde se demandait si l’écurie allait survivre. « C’est dans la nature humaine de se poser une telle question, note Mike Helton, président de Nascar. Comment une organisation peut-elle survivre à une telle épreuve ? »

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