INFOGRAPHIE. Avec 400 millions de dollars et 58 financements au second trimestre 2017, le montant et le nombre des investissements faiblissent au Canada, peut-on observer dans la toute dernière étude Money Tree.
Cependant, «alors que le volume diminue légèrement ce trimestre, nous sommes encouragés par la taille moyenne des montants, toujours plus élevées, ce qui indique que les entreprises canadiennes attirent de plus grands investissements des plus grands capital-risqueurs, de plus en plus axés sur le secteur technologique canadien», souligne Chris Dulny, associé chez PwC Canada.
En rythme trimestriel, l’argent globalement investi a minci de 18%, et l’activité s’est essoufflée après les sommets atteints lors des trois derniers mois de 2016.
Soutenue par un imposant tour de table de la montréalaise Element AI, ayant récolté 102M$, les entreprises canadiennes actives dans le secteur de l’intelligence artificielle ont attiré un record annuel. «Le Canada ne fait pas exception dans cette ruée vers l'or de l'IA menée par les investisseurs de par le monde», insiste l'étude.
D'un point de vue provincial, le Québec s'est distingué, enregistrant 11 financements pour une valeur totale de 204 M$. En comparaison, l'Ontario a comptabilisé 30 «deals» à hauteur de 123 M$ et la Colombie-Britannique, 12 transactions pour 57 M$.
D'un point de vue régionale, la tenue a décrit un creux à Toronto, s'essoufflant pour le deuxième trimestre d'affilée après les sommets explorés fin 2016. Le volume s'est contracté de 11% et la valeur a diminué de 57%.
A contrario, à Vancouver, la dynamique a augmenté la cadence (3 fois plus de financements). Avec un bémol toutefois, puisque le montant cumulé a diminué de 29%.
Pour se limiter au détail du podium régional, en troisième position, on retrouve Montréal: seuls 9 interventions de sociétés de capital de risque (-44%). Tempérant cette tendance, la valeur totale a bondi de 145% pour se hisser en tête avec 189 M$ (grâce à Element AI).
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