Heenan Blaikie en difficultés

Publié le 31/01/2014 à 14:06, mis à jour le 31/01/2014 à 15:39

Heenan Blaikie en difficultés

Publié le 31/01/2014 à 14:06, mis à jour le 31/01/2014 à 15:39

Le cabinet Heenan Blaikie étudie toutes les options, dont la fusion de certains bureaux avec des cabinets internationaux.

Le grand cabinet d’avocats Heenan Blaikie est en difficultés. Les associés multiplient les réunions pour décider du sort du bureau, fondé à Montréal en 1973.

Le Financial Post rapporte que les dirigeants du cabinet ont discuté avec plusieurs firmes intéressées à acheter certaines parties de ses activités. D’autres options sont aussi sur la table, comme la dissolution complète, la scission en huit bureaux à travers le Canada ou l’insolvabilité.

Selon nos informations, des pourparlers ont lieu avec Fasken Martineau pour le groupe de droit du travail à Montréal. Mais ce cabinet ne pourrait probablement pas accueillir tous les avocats de cette équipe d’Heenan Blaikie, trop nombreux.

Des cabinets étrangers voulant s’installer au Canada pourraient aussi être intéressés. Le nom de l’américain Littler, spécialisé en droit du travail, circule. Les avocats d’Heenan Blaikie de cette pratique pourraient aussi créer un cabinet boutique à Montréal.

Selon nos informations, le bureau de Toronto a des discussions avec le plus grand cabinet d’avocats au monde, l’américano-anglais DLA Piper, pour une éventuelle fusion.

Joint par Les Affaires, Pierre Marc Johnson, ancien premier ministre du Québec et avocat conseil chez Heenan Blaikie, n’a pas voulu commenter. «Je ne vous parlerai pas de ça, dit-il. Ce sont des choses qui se règlent entre associés. Je ne commenterai rien de ce qui se passe dans mon bureau.»

Quant à l’associé Marcel Aubut, il était en pleine réunion «avec 15 personnes» lorsque nous l’avons joint et n’a pas pu nous parler.

Heenan Blaikie en difficul

Le grand cabinet d’avocats Heenan Blaikie est en difficultés. Les associés multiplient les réunions pour décider du sort du bureau, fondé à Montréal en 1973.

Le Financial Post rapporte que les dirigeants du cabinet ont discuté avec plusieurs firmes intéressées à acheter certaines parties de ses activités. D’autres options sont aussi sur la table, comme la dissolution complète, la scission en huit bureaux à travers le Canada ou l’insolvabilité.

Selon nos informations, des pourparlers ont lieu avec Fasken Martineau pour le groupe de droit du travail à Montréal. Mais ce cabinet ne pourrait probablement pas accueillir tous les avocats de cette équipe d’Heenan Blaikie, trop nombreux.

Des cabinets étrangers voulant s’installer au Canada pourraient aussi être intéressés. Le nom de l’américain Littler, spécialisé en droit du travail, circule. Les avocats d’Heenan Blaikie de cette pratique pourraient aussi créer un cabinet boutique à Montréal.

Selon nos informations, le bureau de Toronto a des discussions avec le plus grand cabinet d’avocats au monde, l’américano-anglais DLA Piper, pour une éventuelle fusion.

Joint par Les Affaires, Pierre-Marc Johnson, ancien premier ministre du Québec et avocat conseil chez Heenan Blaikie, n’a pas voulu commenter. «Je ne vous parlerai pas de ça, dit-il. Ce sont des choses qui se règlent entre associés. Je ne commenterai rien de ce qui se passe dans mon bureau.»

Quant à l’associé Marcel Aubut, il était en pleine réunion «avec 15 personnes» lorsque nous l’avons joint et n’a pas pu nous parler.

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