Mario Rigante veut faire de BMO la première banque des entreprises au Canada


Édition du 31 Janvier 2015

Mario Rigante veut faire de BMO la première banque des entreprises au Canada


Édition du 31 Janvier 2015

Par Stéphane Rolland

Mario Rigante, premier vice-président de la Direction du Québec de la Banque de Montréal. [Photo: Jérôme Lavallée]

C'est dans un marché serré que Mario Rigante devra faire croître la Banque de Montréal (BMO). Celui qui tient les rênes de la Direction du Québec depuis juin dernier devra mettre l'épaule à la roue afin d'aider l'institution financière à détrôner la Banque RBC et devenir la première banque des entreprises du Canada.

À l'échelle canadienne, la RBC accapare la plus grande part de marché, à 28 %, suivie de la BMO, à 19 %, et de la TD, à 16 %. Pour aider la direction nationale à atteindre son objectif, le premier vice-président de la Direction du Québec aura d'autres concurrents dans sa ligne de mire. «Ici au Québec, on essaie de gratter les parts de marchés de Desjardins et de la Nationale, qui occupent beaucoup d'espace», précise le dirigeant de 45 ans.

Ainsi, la Direction du Québec s'est donné l'objectif de faire croître les activités de la banque commerciale de 10 % par année. Un rythme qu'elle a atteint l'an dernier. «Nous sommes proactifs, assure M. Rigante. Nous faisons des sondages et nous rencontrons les entrepreneurs pour connaître leurs préoccupations. Nous utilisons ces informations pour les aider à trouver des solutions en vue d'accroître le rendement de leur avoir.»

Le feu sacré

Cette occasion de prêter main-forte aux clients est ce qui a allumé le feu sacré de M. Rigante pour l'industrie bancaire. Dans son bureau orné d'oeuvres d'art et de pièces de collection des Canadiens de Montréal, le passionné de hockey («religion» qu'il partage avec son épouse et leurs trois enfants) admet que ses premières intentions n'étaient pas de faire carrière dans le secteur. Lorsqu'il y a fait ses premiers pas en 1992, le jeune étudiant en comptabilité considérait ce début de carrière comme une manière de financer ses études à l'Université Concordia, sans plus.

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