L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) estime que l'émission de permis et d'autorisations de prospection de ce type de gaz naturel doit être suspendu en attendant d'en connaître clairement les impacts et de pouvoir en encadrer l'exploitation.
Le président de l'Association, André Bélisle, explique "que le Québec n'a pas d'expérience dans la production de gaz". Selon lui, il n'existe "aucun encadrement réglementaire pour s'assurer" que l'exploitation sera "soucieuse de la santé des gens et des troupeaux".
Selon l'Association, le gouvernement québécois aurait émis de nombreux permis de prospection dans les deux dernières années dans des zones habitées de la vallée du Saint-Laurent, le gaz de schiste se retrouvant principalement sur la rive sud du fleuve, entre Montréal et Lévis.
A la suite de ces autorisations de prospection, l'Association s'attend à ce que des demandes de permis d'exploitation permanente soient déposées.
Selon l'AQLPA, l'extraction du gaz de schiste pourrait produire des "émanations atmosphériques toxiques et serait susceptible d'entraîner une contamination de la nappe phréatique et des sols", en plus de nécessiter de grandes quantités d'eau.