Monopole de l'UPA: les producteurs invités à se prononcer

Publié le 13/01/2011 à 17:28

Monopole de l'UPA: les producteurs invités à se prononcer

Publié le 13/01/2011 à 17:28

Par La Presse Canadienne
Mais la "pierre angulaire" de la future politique sera le produit alimentaire comme tel, qui devra être mieux identifié, mieux situé et mieux promu, ici comme à l'étranger. Dans un premier temps, on dit vouloir en venir à développer une "personnalité propre aux produits québécois", faire en sorte qu'ils soient "facilement reconnaissables" sur les tablettes du supermarché, tant en ce qui a trait aux produits de niche qu'à ceux destinés à la consommation de masse.

L'idée de base consiste à coller davantage aux besoins changeants du consommateur et à s'ajuster constamment à l'évolution du marché.

Surtout, dans un contexte de concurrence sans cesse croissante des produits étrangers, Québec veut s'assurer que les produits québécois aient plus de place et une place de choix sur les tablettes des supermarchés, bien en évidence et attrayants.

Pour accroître les ventes, on fouettera le sentiment de fierté des consommateurs d'acheter des aliments faits chez nous.

En plus, on verra à augmenter le nombre de produits "d'appellations réservées" et, par souci de sécurité alimentaire, à renforcer les mécanismes assurant l'innocuité et la traçabilité des aliments.

Activité économique au potentiel immense, l'agriculture québécoise devra absolument être plus compétitive et performante pour tirer son épingle du jeu, prévient Québec.

Il faudra donc en arriver à diversifier l'offre de produits, favoriser autant les petites que les grandes entreprises agricoles et, surtout, aider financièrement les entreprises rentables et non les canards boiteux, ce qui n'est pas toujours le cas actuellement. On encouragera aussi les partenariats d'affaires, les secteurs en émergence et les entreprises de transformation de produits locaux.

L'avenir de l'agriculture devra passer également par une plus grande transparence des mécanismes de mise en marché collective. L'heure est venue de resserrer les règles de gouvernance des outils de mise en marché, écrit-on.

Pour favoriser la relève agricole _ un problème criant longuement abordé dans le rapport Pronovost _ Québec créera aussi un fonds d'investissement spécial visant à soutenir les projets de création d'entreprise agricole.

Une des recommandations de la commission n'a cependant pas eu de suite: exiger des futurs agriculteurs une formation de niveau collégial, au minimum.

Pour dynamiser ce secteur jugé trop sclérosé, on projette également créer un autre fonds destiné cette fois à stimuler l'innovation, par le financement de projets proposant de nouvelles pratiques, "de nouvelles façons de faire" l'agriculture au Québec, indique le Livre vert du ministère.

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